18 mai 2021

Rassemblement CONTRE la réforme de l'assurance chômage et POUR de nouveaux droits sociaux ! - 22/05/2021


Pour le retrait de la réforme de l'Assurance chômage,
pour notre Sécurité sociale et la conquête de nouveaux droits

Il y a plus d'un an, Macron nous promettait, la main sur le cœur : "aucune Française, aucun Français ne sera laissé sans ressources".
Aujourd'hui, alors que plus d'un million de personnes supplémentaires ont basculé dans la pauvreté, que fait le gouvernement ? Une réforme de l'assurance-chômage baissant les allocations de plus d'un million de personnes. Des salariés ayant perdu des emplois au SMIC pourraient passer de 966 € d’allocation mensuelle à 219€, malgré le « plancher » soi-disant institué par le gouvernement ! Une réforme déjà censurée par le Conseil d'Etat, dénoncée par tous les syndicats et dont l'UNEDIC démontre les effets catastrophiques. Ces effets n'ont pas été anticipés par ceux-là même qui proposent cette réforme, dévoilant une fois de plus leur incompétence et leur désinvolture vis à vis des gens.
Le gouvernement l'écrit noir sur blanc à l'Union Européenne : pour "relancer la France", les plus précaires et l'ensemble des travailleurs doivent payer la crise, encore une fois. Encore et toujours, en sacrifiant notre modèle social : casse de l'assurance-chômage, réforme des retraites relancée,
Pour les riches et le capital, en revanche, c'est la dolce vita : +55% pour la fortune des milliardaires français en un an de crise sanitaire (130 milliards d'euros), 51 milliards de dividendes versés aux actionnaires du CAC40. Et le gouvernement laisse faire. Et Macron ose nous faire la leçon : "Heureusement que nous avons réduit les impôts" des plus riches et supprimé l'ISF.
Sur tous les sujets, ils prennent les citoyens pour des "gens qui ne sont rien", leur mentant, promettant tout pour au final ne rien faire : "le vaccin doit être un bien public mondial", mais ils votent contre la levée des brevets des firmes pharmaceutiques, "un plan massif d'investissement de revalorisation" dans les hôpitaux", mais des lits continuent d'être supprimés. Un an de gestion autoritaire de la crise sanitaire, par un homme seul dans son Palais de l'Elysée, nous mettant pendant 6 mois sous couvre-feu, sans discussions, pendant que les millionnaires s'organisent des dîners clandestins.
Ce printemps, face aux attaques répétées du capital servi par un gouvernement méprisant, sortons pour exprimer notre colère tous et toutes ensemble en même temps,
Ce printemps, sortons pour obtenir avant l'été le retrait de la réforme de l'assurance-chômage et la prolongation des droits au chômage jusqu'à un an après la reprise pour tous les travailleuses et travailleurs en emploi discontinu. Les jeunes de moins de 25 ans doivent pouvoir toucher le RSA.
Ce printemps, sortons pour défendre nos conquis sociaux, et obtenir de nouveaux droits : une extension de la Sécurité sociale pour tous et toutes, incluant l'assurance-chômage, avec des droits attachés à la personne et non à l'emploi, un revenu pour les jeunes sur le modèle des retraites de nos aînés obtenueks après-guerre. Une Sécurité qui protège contre tous les aléas de la vie, telle que l'a pensée son artisan, le ministre ouvrier Ambroise Croizat il y a 75 ans !
C'est pourquoi, dans le cadre de l'appel de la Coordination nationale des lieux occupés à une nouvelle journée de mobilisation pour le retrait de la réforme de l'assurance-chômage, et de celui de la Convergence nationale Services publics, nous joignons nos forces ce samedi 22 mai pour exiger le retrait de la réforme de l'assurance-chômage et en défense de la sécurité sociale !
Pour notre droit à une vie digne, notre droit au bonheur !
"Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat pas a déjà perdu". Berthold Brecht
Cadre d'action : cet événement se veut fédérateur et rassembleur et vise ainsi à permettre à tous et toutes, familles, enfants, anciens, de venir manifester leur opposition à la destruction permanente de notre héritage social et porter de nouvelles conquêtes. Son cadre d'action est donc pacifique, une banderole unitaire sera placée en tête de cortège derrière laquelle défileront intermittents de l'emploi, chômeurs, précaires, étudiants, soignants et travailleurs de tous horizons.

RdV SAMMEDI 22 MAI à 15h - Place Sébastopol à LILLE

17 mai 2021

SOCLE COMMUN DE REVENDICATIONS

Pas de réouverture sans droits sociaux et plan de reprise.

Nous, occupantes et occupants, sommes déterminé·e·s à obtenir satisfaction sur l’intégralité de nos revendications. Celles-ci s’enracinent dans la conviction profonde que les droits sociaux doivent être maintenus, renforcés et devenir des droits sociaux attachés à la personne, au bénéfice de tou·te·s, indépendamment de l’âge ou du parcours professionnel. De même, l’évolution des conditions de travail et de salaires doit obéir à un objectif de progrès social et écologique.
Chacun·e doit être considéré·e sans distinction ni discrimination aucune. Toutes les formes d'inégalités et oppressions systémiques doivent être combattues radicalement et sans relâche.
Nous exigeons :
  • Le retrait, pur, simple et définitif de la réforme de l’assurance-chômage et donc l’abrogation des décrets du 31 mars 2021.
  • Le maintien des droits pour tou·te·s les chômeur·se·s, de la période de crise jusqu’à la reprise totale des activités au niveau de mars 2020 :
    • Pour les chômeur·se·s au régime général, la neutralisation du décompte des jours chômés jusqu’à la reprise totale des activités.
    • Pour les intermittent·e·s du spectacle, les travailleur·se·s en emploi discontinu et les chômeur·se·s en fin de droit, la prolongation immédiate des droits au moins un an après la reprise totale et normale des activités.
  • La baisse du seuil d’heures minimum permettant l’accès à l’indemnisation chômage pour les primo-entrant·e·s et chômeur·se·s en rupture de droits. L’accès de tou·te·s les travailleur·se·s précaires en emploi discontinu à la protection sociale, notamment par le retour à une annexe spécifique (extras de l’hôtellerie, de la restauration, de l’événementiel, guides conférencier·e·s, accompagnateur·rice·s du tourisme, saisonnier·e·s, intérimaires, artistes/auteur·rice·s, travailleur·se·s forcé·e·s à l’auto-entreprenariat...)
  • Pour une véritable reprise du secteur culturel, un plan massif de soutien à l’emploi, impliquant les jeunes, établi en concertation avec les organisations représentatives des salarié·e·s, applicable dès maintenant et jusqu’au retour au volume d’activité antérieur à la crise. Pour les autres secteurs empêchés, conditionner l’obtention des aides du plan de reprise à des engagements sur l’emploi.
  • Le refinancement des caisses sociales et la garantie du maintien de l’ensemble des droits sociaux, notamment formation, retraite, santé et prévoyance, médecine du travail.
  • Des mesures immédiates permettant l’accès de tou·te·s aux congés maternité, paternité et maladie indemnisés au sein de la sécurité sociale. Nous exigeons qu’à l’issue de ces périodes de congés, soit mis en place un aménagement des règles d’indemnisation chômage en assimilant ces congés à des périodes de travail, quels que soient les métiers et régimes d’indemnisation chômage, comme c’est déjà le cas pour les intermittent.es.
  • Face à la précarité des jeunes et ses conséquences, des mesures spécifiques pour les jeunes. Nous considérons la coordination nationale de la jeunesse du spectacle vivant et leur communiqué comme un des piliers essentiels du mouvement.

Nos occupations se poursuivront tant que nos revendications n’auront pas été satisfaites.
Occupons, occupons partout !

Les lieux occupés coordonnés

03 mai 2021

L'agenda du 3 au 9 mai - Occupation Sébasto


Lundi 3 mai au Sébasto

  • 10h - Commission CULTURE : proposition d'un dispositif artistique adressé à la DRAC Hauts de France, afin de permettre aux artistes et compagnies les plus fragilisées d'avoir une activité avant le 31 août. (en présence du SYNAVI, du SFA et ouvert à tous)
  • 12h - l'AG "informations"
  • Au vue des dernières déclarations du gouvernement, il est URGENT de se positionner et d'envisager la suite du mouvement... La MOBILISATION continue !
  • 18h - Réunion du Collectif Gaïa (hors les murs)

Mardi 4 mai au Sébasto

  • 10h - l'AG "pratique" : L'ordre du jour est décidé en début d'AG en fonction des besoins du moment
  • 13h - Réunion pour la préparation de la grande journée de l'affichage : tu dessines et/ou tu écris... Viens !
  • 15h - Commission artistique

Mercredi 5 mai au Sébasto

  • 16h45/19h00 - Répétition Fanfare de lutte - Plateau du SébastoJeudi 6 mai au Sébasto
  • 17h - AG "pratique" L'ordre du jour est décidé en début d'AG en fonction des besoins du moment

Jeudi 6 mai au Sébasto

  • 17h - AG "pratique" : L'ordre du jour est décidé en début d'AG en fonction des besoins du moment

Vendredi 7 mai

  • 11h - RdV Gaïa au Sébasto
  • 12h - Appel à la mobilisation de Gaïa sur le parvis de la Mairie. Auberge espagnole, et bœuf artistique toutes pratiques. Pour échanger, se rencontrer et rappeler nos revendications. Toute participation est la bienvenue !

Samedi 8 mai 

  • 10h - Marche des Sans-Papiers (CSP59, FUIQP) : marche en l’honneur des tirailleurs & forces coloniales tombées pour la libération de la France en 1945.
    Départ Porte des Postes, arrivée pour 12h15-30 au cimetière d’Haubourdin. Sur place, rdv pour la délégation InterluttantEs / OccupantEs du Sébastopol pour exprimer notre soutien et offrir en partage un peu de musique.
  • 10h à 12h - Atelier Théâtre GJ au Sébasto
  • 15h à 18h30 - Rassemblement militant & festif
    Pas de musique amplifiée, alors : Tu chantes, tu joues de la musique, tu fais du théâtre, du cirque... ou alors tu ramènes ta casserole, ce que tu veux pour t'exprimer sur cette place samedi à partir de 15h. On a plein d'alliéEs de notre tribu qui seront là : les sans-papiers, les gilets jaunes, les étudiantEs, les colombienNEs en lutte, Gaïa. Vibrons ensemble à cœurs et à cris. A samedi pour défendre ton Sébasto !

Dimanche 9 mai

  • de 11h à 17h - Zone d’Accueil des Luttes InterGalactique concote un chili, en soutien à l’invasion de la Terre par les délégations zapatistes, indigènes du Chiapas et d’ailleurs. C'est végane et à prix libre. C'est à venir récupérer dimanche au local de la CNT, 32 rue d’Arras. Si possible, venez avec votre propre tupperware. Hasta pronto ! (Réservation demandée au 07 53 63 01 11)
  • 13h-17h00 - Répétition GJ (au Sébasto)
  • 14h30 - Loi climat · La Marche d’Après ! (Place de la République)
  • 18h30 - AG organisation du lieu (au Sébasto) pour la semaine et planning des gargotiers y sont invités les personnes qui seront présentes dans la semaine à venir (jour ou nuit)

28 avril 2021

L'agenda de la semaine (29 avril au 1er mai)

Jeudi 29 au Sébasto

10h - AG extraordinaire
- Fonctionnement de la suite de la lutte
- Vote des différentes décision à faire remonter à la Coordination Nationale

12h - Réunion-Préparation pour la manif du 1er mai - Sébasto

14 h - Répétition Chœur des Occupant.e.s du Sébasto, suivi d'une répétition du "Bella Ciao" des Mondines, pour les filles

15h - L'Autisme en question : rencontre-débat animée par Marie Milville & David Mauqui - Entrée libre (rencontre accessible aux sourd.e.s et malentendant.e.s)

Vendredi 30

13h - Répétitions chant : "Les jours heureux" et "On est là"

14h/16h - Répétitions danse : Flashmob HK en espagnol, et "On est là"
Samedi 1er mai

10h - MANIF du 1er mai - Porte des Postes

10h45 - Rdv pour les animations du 1er mai lors de l'arrêt du cortège : derrière le Sébasto

19 avril 2021

Retrait de la réforme de l’assurance chômage !

Jeudi 15 avril, Élisabeth Borne a subi une première défaite dans sa réforme de l’assurance chômage. Après des mois d’avertissements venus de tous les horizons associatifs, militants et intellectuels, et même de l’Unedic, le gouvernement découvre à peine, quinze jours après la publication de son décret, qu’il est discriminatoire. Ainsi les femmes enceintes, personnes malades, ou mises en activité partielle (p. ex. durant les confinements) auraient vu leurs droits amputés. Il a donc juré de reprendre sa copie. C’est un premier recul, mais évidemment insuffisant : le gouvernement doit abandonner sa réforme.

Le gouvernement veut prendre dans les poches des chômeurs 2,3 Mds d’euros : il donne chaque année le double aux plus riches, avec la suppression de l’impôt sur la fortune. C’est pourtant leur fortune qui a fait, dernièrement, un bond de géant. Les milliardaires français ont gagné 175 Mds d’euros pendant les neuf premiers mois de la crise sanitaire. Alors que plus d’un chômeur sur deux n’est pas indemnisé, le gouvernement veut encore couper dans les dépenses de l’assurance chômage. Il veut le faire dans un contexte où 600 000 emplois auront été détruits entre janvier 2020 et fin 2021, et où près de 10 millions de personnes sont pauvres : c’est 15% de la population vivant en France, une situation inédite depuis 25 ans.

Le gouvernement veut réduire les indemnités chômage d’1,15 million de gens, en moyenne de 17%. Plus les gens sont précaires, et plus ils perdent : souvent plusieurs centaines d’euros d’indemnité chômage en moins. Il veut aussi retarder l’ouverture de droits de 475 000 personnes la première année. Les ministres ne manquent jamais de se répandre en sanglots sur le sort cruel des jeunes : les  18-25 ans seraient pourtant particulièrement touchés par l’allongement à six mois de la période de cotisation nécessaire à l’ouverture de droits, puisque 160 000 d’entre ell·eux ouvriraient des droits au chômage en retard. Enfin, les règles de cumul salaire-chômage seraient durcies, conduisant par exemple la première année les 400 000 personnes les moins bien indemnisées à voir leur chômage baisser de 885 € à 621 € en moyenne, mais à en plus ne plus pouvoir cumuler ce chômage avec leur salaire au-delà de 900 € de salaire repris, contre 1 400 € auparavant.

Le pouvoir veut donc renverser la logique de la sécurité sociale, selon laquelle chacun cotise selon ses moyens, et reçoit selon ses besoins. À l’inverse, il veut faire du chômage une épargne, un capital. Les plus riches, au chômage, recevraient beaucoup, parce qu’ils ont mis beaucoup de côté ; les plus pauvres, des clopinettes. Arrivé là, le système sera bientôt privatisé : on s’assurerait individuellement et selon ses moyens pour ne couvrir que son propre risque de chômage. N’ayant plus aucune assurance face au risque d’être au chômage, les salariés précaires seraient forcés d’accepter de travailler, qu’importent les conditions d’emploi, pour mettre à manger sur la table. Chacun pour soi. Au contraire, comme nous pensons que ce sont les gens malades qui doivent recevoir des soins de santé, et pas seulement les plus riches, nous affirmons que les personnes les plus exposées au chômage doivent en être mieux protégées. Cette solidarité est la sécurité sociale à laquelle nous tenons. Nous la défendrons bec et ongles.

C’est pourquoi nous appelons à la manifestation
  • vendredi 23 avril à 14 h à la Porte de Paris 
  • samedi 24 avril à 15 h au Théâtre Sébastopol


11 avril 2021

L'agenda des Occupants - Semaine du 12 au 18/04/2021

L'agenda de la semaine (12 au 18 avril)

Lundi - au Sébastopol
11h30 - Répétition du Chœur du Sébasto
(puis chant en début d'AG)

Mardi - au Sébastopol
17h - Danse - Tous niveaux

Mercredi - au Sébastopol
12h - Débat/Projection : Apprenti Utopiste, avec Mehmet Arikan

Jeudi - au Sébastopol
15h - Répétition du Chœur du Sébasto
16h - Emission "Un truc là qui claque" en direct du Sébasto et sur "Radio Campus" 106.6

Vendredi
16h30 - Danse - Tous niveaux

Samedi
15h - Place Sébastopol
Manifestation contre la réforme de l'assurance chômage
Mobilise-toi ! Fais tourner !

Tous les jours
9h30 - Distribution de tracs : rdv au Sébasto
Après-midi - Fabrication de la marionnette géante : Besoin d'aide

 


L'agenda permanent du Sébastopol (les rendez-vous hebdomadaires)

Lundi - au Sébastopol
10h - préparation de l'AG interlutte
12h - AG interlutte
15h - Commission "convulvence" des luttes
Commission action
Préparation manifestation

Mardi - au Sébastopol
10h - préparation de l'AG culture
12h - AG culture
15h - Commission artistique
Commission propagande

Mercredi - au Sébastopol
10h - commission culture

Jeudi - au Sébastopol
10h - préparation de l'AG interluttants
12h - AG interluttants (spécifique assurance chômage)

Vendredi
Journée d'action contre la réforme de l'assurance chômage

Samedi
Permanence infos (sur le marché)


Les liens utiles

La Newsletter complète en ligne : L'agenda des Occupants

09 avril 2021

Manifestation Unitaire contre la Réforme de l'Assurance Chômage



Samedi 17 Avril, 15h - Place Sébastopol

Alors que la crise sanitaire fragilise les plus précaires et pauvres d'entre nous, 

alors qu'il est de plus en plus difficile de trouver du travail, 

alors que la crise économique va nous plonger dans des inégalités de plus en plus fortes et malgré le désormais célèbre « quoi qu'il en coûte », 

le gouvernement, indifférent aux revendications des plus pauvres et précaires fait finalement passer par décret sa réforme de l’assurance chômage le 1er juillet 2021.

Comment ? En changeant les conditions d'accès à l'indemnisation et en changeant le mode de calcul des indemnisations.

Conséquences ? Selon l’Unedic, dès la première année c’est 1,15 millions de personnes qui devraient voir leurs indemnités baisser, parfois jusqu’à 43% pour ceux et celles qui alternent périodes travaillées et périodes chômées. Une fois encore, on s'attaque aux droits des plus fragiles d'entre nous.

Pourtant : 

  • Nous sommes de plus en plus nombreux.ses à ne plus être en mesure de nous nourrir correctement.
  • Nous sommes de plus en plus nombreux.ses à faire la queue devant les banques alimentaires.
  • Nous sommes de plus en plus nombreux.ses à souffrir de la pauvreté.

L'assurance chômage, c'est l'affaire de tou.te.s !

Pôle emploi, c'est bien connu, est une machine infernale, qui passe son temps à contrôler et à fliquer (pouvant désormais accéder aux comptes en banque). Mauvais traitement des dossiers, demandes de remboursement de trop perçu... Le tout pour pousser les demandeurs et demandeuses d’emplois, déjà dans la misère, à accepter des boulots sous-payés...

Les intermittents.e.s du spectacle sont également concerné.e.s. Si la réforme ne touche pas les annexes 8 et 10... pour l'instant, la suppression des cotisations chômage (remplacées par un impôt : la CSG) et les nouveaux modes de calcul auront des conséquences directes sur leurs revenus très prochainement (sans compter que la plupart ne peuvent pas travailler).

Les salarié.e.s sont concerné.e.s : personne aujourd'hui n'est à l'abri de perdre son travail. Et d'être soumis.e à une baisse drastique de ses indemnités en cas de licenciement. La peur de se retrouver au chômage entraine aussi des dégradations des conditions de travail. 

C'est maintenant qu'il faut réagir !

Pour les étudiant.e.s à côté des facs ou écoles à moitié fermées, il est encore plus difficile de trouver des jobs alimentaires suite à la crise et le statut étudiant ne permet toujours par de percevoir de chômage. Aucune allocation n’est prévue pour les moins de 25 ans, nous exigeons a minima un RSA pour tous dès 18 ans.

Cette réforme n’est qu’une partie d’un même projet visant à appauvrir la population au profit des plus riches.

Ne laissons pas la place à la résignation. Ne restons pas isolé.e.s.

Il est possible de construire ensemble un rapport de force.

Pour lutter contre cette réforme, retrouvons-nous samedi 17 avril à 15h, Place Sébastopol pour une première manifestation unitaire et faire grandir ensemble la mobilisation en cours.

Salarié.e.s, Chômeur.se.s, Précaires,
Intermittent.e.s avec ou sans papier : SOLIDARITE !

Premier signataires : SFA- CGT / Coordination des Interluttant.e.s 59-62 / Solidaires Nord / UL CGT Lille / Front uni des Quartiers populaire / Comité des Sans Papiers / CNT

11 mars 2021

Communiqué - Occupation Théâtre du Nord - 11/03/2021

Avec Odéon, TNS, Espaces Pluriels - Pau, La Colline, Théâtre Graslin de Nantes, L'Équinoxe à Châteauroux, Théâtre de la Cité à Toulouse, Moulin du Roc à Niort, CDN Besançon Franche-Comté, Le Fil - Saint-Étienne, Théâtre de l’Union - Limoges, Théâtre des Quartiers d’Ivry, Quartz – Brest… nous occupons le Théâtre du Nord à Lille.

PAR CETTE OCCUPATION
  • Nous partageons les inquiétudes de notre secteur professionnel. Nous sommes dans l’impossibilité d’exercer nos métiers.
  • Nous affirmons notre filiation avec le mouvement des rondpoints, et nous élargissons nos revendications à tou.te.s les intermittent.te.s du travail, les précaires : tout.e.s celles et ceux que votre politique fragilisent.

NOUS EXIGEONS :
  • Un retrait pur et simple de la réforme de l’assurance-chômage ;
  • Un engagement sans tarder sur la prolongation de l’année blanche au-delà du 31 août 2021 pour tous les intermittents du spectacle et son élargissement à toutes les travailleuses et travailleurs précaires, extras et intermittents du travail entre autres, qui subissent les effets de la crise ;
  • La prise en compte de nos propositions pour les primo-entrants ;
  • De toute urgence, des mesures pour garantir l’accès à tou.te.s les travailleur.se.s à emploi discontinu, et aux auteur.trice.s un accès au congés maternité et maladie indemnisés ;
  • Un financement du secteur culturel passant par un plan massif de soutien à l’emploi en concertation avec les organisations représentatives des salariés de la culture ;
  • Des moyens pour garantir les droits sociaux (retraite, formation, médecine du travail, congés payés, etc…) dont les caisses sont menacées par l’arrêt de cotisations ;
  • Des perspectives claires de réouverture des lieux culturels et vie sociale, pour que le public puisse de nouveau rencontrer, partager, échanger : c’est une nécessité vitale, ESSENTIELLE !
Nous, occupants de Théâtre du Nord, vous invitons au rassemblement de demain, de 14h à 17h30, sur la Grand Place de Lille, pour soutenir notre mouvement.

Nous sommes inutiles, mais « dangereux » ! Occupons, occupons, occupons !

Théâtre du Nord -Lille – 13/03/2021

#OccupationTdN

PS : Nous aussi nous avons droit à notre visite…. Madame Roselyne Bachelot, nous vous proposons un aller-retour Lille-Paris en Blablacar. À bon entendeur !


09 mars 2021

Communiqué de presse - Rassemblement festif – 12 mars 2021

Les artistes, autrices/auteurs, technicien-ne-s ou personnels techniques et administratifs se mobilisent depuis des mois car ils sont dans une situation extrêmement inquiétante due à la gestion de la pandémie et au choix de société du gouvernement.

Les structures culturelles et de l’évènementiel : salle de spectacle, cinéma, musée, salle d’exposition, salons… ont été les premières touchées par des restrictions et fermetures liées à la crise sanitaire.

Nous sommes à l’arrêt ou en sommeil, sans plus de visibilité sur notre avenir professionnel. Nos plannings sont glissants et vont vers des lendemains incertains. Nous sommes sur du sable mouvant qui en a déjà englouti quelques-uns, principalement les jeunes, et fragilisé beaucoup d’entre nous. Une situation qui menace la santé sociale et psychologique de bon nombre d’entre nous. Car de toute évidence nos activités reprendront de manière très dégradée. Les dernières annonces sur les festivals le démontrent : formes réduites, programmation réduite, diffusion des œuvres donc très difficile due à l’écart de plus en plus grand entre l’offre et la demande…

NOUS DÉPLORONS :
  • l'absence de réponse, à ce jour pour, garantir tous les droits sociaux ;
  • l’absence d’interlocuteurs pour les artistes-auteurs ;
  • l'absence de réponse sur la prolongation de l’année blanche :
  • l'absence de réponse aux propositions de soutien aux répétitions et/ou résidences ;
  • l'absence de précisions sur l’application concrète du plan de relance ;
  • l’absence de réponse suite au plan proposé par les organisations professionnelles du spectacle vivant pour la réouverture progressive des lieux dans le respect des mesures sanitaires.

NOUS VOULONS VIVRE DE NOS MÉTIERS !

Une année déjà que beaucoup d’entre nous ne travaillent plus. Une année que nous ne cotisons plus avec des conséquences catastrophiques pour nos retraites, pour l’accès à la sécurité sociale et pour nos institutions sociales.

Depuis des mois il est demandé à l’État et aux collectivités territoriales un plan de soutien massif aux équipes artistiques - premiers employeurs du secteur - fléché sur l’emploi sans attendre la réouverture des lieux culturels au public. Ce fonds permettra le maintien des résidences, des répétitions et des actions de transmission, à hauteur de leur coût réel

Les mesures de soutien prises par le gouvernement et les collectivités territoriales, incontestables et indispensables depuis le début de la crise, n’ont cependant pas permis à une majorité des acteur.rice.s du secteur de voir compensées leurs pertes d’activités et leurs pertes économiques

NOUS ALERTONS SUR LES CONSEQUENCES
SOCIALES ET HUMAINES DANS NOS SECTEURS


NOUS EXIGEONS :
  • Une méthodologie de travail pour la réouverture dans un calendrier réaliste pour les lieux culturels, y compris ceux qui accueillent des pratiques en amateur, et un engagement sur la tenue des festivals et des spectacles occasionnels organisés dans le cadre des festivités populaires, nous permettant d’arrêter de naviguer à vue de quinzaine en quinzaine, au mépris de la santé physique et mentale des équipes ;
  • Des précisions sur l'application concrète du plan de relance adapté pour accompagner la reprise d’activité qui ne pourra avoir lieu sans volontarisme et aides substantielles ;
  • Un fonds pour l’emploi direct dédié au secteur culturel permettant un maintien du volume d’emploi (résidences de recherche ou de création, répétitions, actions de transmission, etc.), donc le maintien des compétences spécifiques à nos métiers, qui puisse aussi permettre de mener une politique volontariste d’inclusion des jeunes, et apporter un soutien à l’ensemble des artistes-auteurs et des indépendant.e.s de la culture ;
  • L’assurance de la concertation sectorielle et intersectorielle avec les acteurs des arts visuels, en particulier sur les programmes, les dispositifs, le régime social et l’attribution des aides ;
  • Un soutien aux enseignements artistiques, alors que les conservatoires voient fuir les élèves et les ESA voient leurs étudiant.e.s en très grande précarité et détresse psychologique et sociale ;
  • Un accès facilité au fonds de solidarité pour le rendre éligible à tous les artistes auteurs et la mise en place des mesures spécifiques, telle qu’une indemnisation forfaitaire pour tous les artistes-auteurs d’un spectacle pour chaque date annulée depuis le 17 mars 2020, quand l’artiste-auteur n’a pas pu bénéficier d’un autre type d’indemnisation pour ces dates ;
  • De véritables mesures d’urgence le secteur de l’événementiel, ainsi que des structures culturelles qui ne bénéficient pas de subventions publiques ;
  • Un véritable accompagnement pour les travailleuses et travailleurs indépendants de nos secteurs ;
  • Une solution – qui s’est trop fait attendre – à l’impossibilité pour certains salariés et artistes-auteurs et des salarié.es à l’emploi discontinu, d’ouvrir des droits à un congé maternité ou un congé maladie, proprement discriminatoire, alors que l’égalité entre femmes et hommes doit être un combat encore plus actif en période de crise ;
  • Une consolidation immédiate des organismes sociaux du secteur culturel (l’Afdas pour la formation professionnelle, le CMB pour la prévention et la santé au travail, la Caisse des Congés Spectacles, Audiens pour la santé et la prévoyance) durement touchés par l’absence de cotisations liée à l’effondrement du volume d’emploi. Ces droits sociaux complémentaires doivent être garantis ;
  • Un engagement sans tarder sur la prolongation de l’année blanche au-delà du 31 août 2021 pour tous les intermittents du spectacle et son élargissement à tous les travailleur.es précaires, extras et saisonniers entre autres, qui subissent les effets de la crise ;
  • Un retrait pur et simple de la réforme de l’assurance-chômage.

NOUS AFFIRMONS AUSSI NOTRE SOLIDARITÉ AU MONDE DE LA NUIT,
AUX PRÉCAIRES, AUX ÉTUDIANT.E.S ET À TOUS LES « NON ESSENTIELS »

IL EST URGENT DE SE FAIRE ENTENDRE !

Les professionnel-le-s du spectacle et de l’événementiel
des Hauts de France se mobilisent et lance un appel à se rassembler :
le vendredi 12 mars 2021 à 14h
Place du Général de Gaulle – Lille

Premiers signataires : SFA, Coordination des InterLuttants 59-62, Alerte Rouge, UL-CGT, UD-CGT, Synavi, Synptac, SPIAC, Snam, Syndéac, Safir, Comité des travailleurs privés d'emploi et précaires, Union Danse Syndicat, Stop on redanse - Mobilisation Danseurs Hauts-de-France, Collectif Hyphe, T'OP - Théâtre de l'Opprimé, Unisson - Association des Artistes Lyriques, CNT...

05 mars 2021

NO CULTURE / NO FUTURE # - Rassemblement festif !


Artistes, public, lieux culturels, collectifs, technicien.ne.s et travailleur.se.s de la culture, amateurs et/ou professionnels... Rejoignez- nous !
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NOUS VOULONS VIVRE DE NOS MÉTIERS !
NOUS DÉFENDONS DES DROITS SOCIAUX QUI PROTÈGENT LES TRAVAILLEURS DE LA CULTURE, LEUR MÉTIER ET SAVOIR-FAIRE.
Une année déjà que nous ne travaillons plus. Une année que nous ne cotisons plus avec des conséquences catastrophiques pour nos retraites, pour l’accès à la sécurité sociale (maternité, maladie) et pour nos institutions sociales (CMB, Audiens, Afdas).
NOUS ALERTONS SUR LES CONSÉQUENCES SOCIALES ET HUMAINES DANS NOTRE SECTEUR. NOUS DEMANDONS À L’ÉTAT D’AGIR URGEMMENT.

13 janvier 2021

Pour 2021, on VŒUX sauver la culture !

À l’appel d’une multitude d’organisations, le 15 décembre 2020, près de 20 000 professionnel.le.s de la Culture se sont mobilisés à travers la France pour dénoncer la politique irresponsable (incohérente et injuste), menée par le Gouvernement à l’encontre du secteur culturel. 
À ce jour, la quasi-totalité des travailleurs et des travailleuses de la culture, se trouvent toujours dans l’impossibilité de travailler en raison des interdictions imposées au spectacle vivant, aux salles de cinéma et lieux d'expositions. 
Depuis le mois de mars, une partie importante de nos activités est totalement à l’arrêt. Les spectacles « debout », comme les grandes jauges, sont interdits. Les festivals n’ont pas eu lieu, annulés ou reportés les uns après les autres. Les prestataires techniques pourvoyeurs d’emploi de technicien.ne.s ne peuvent plus travailler. Les lieux culturels comme les musées, centres d’art, théâtres, salles de concert, cinémas sont fermés...

NOUS SOMMES INVISIBLES ? INUTILES ?

Ici, ce qui se joue :

  • C’est l'avenir des femmes et des hommes qui tombent ou tomberont par milliers dans la précarité, faute de pouvoir travailler.
  • C’est l’effondrement des systèmes de solidarité professionnelle que nous avons construits et qui ont démontré leur efficacité en garantissant des droits sociaux aux travailleuses et travailleurs de nos secteurs, en particulier aux plus précaires.
  • Ce sont des milliers de lieux culturels qui restent fermés à leurs publics, les privant ainsi d'une pratique artistique, d’espaces de partage en présence, d’ouverture à l'altérité et de la possibilité de développer leur esprit critique. 
  • C’est une société où la culture est reléguée au rang de non essentielle. 

NOUS DÉPLORONS !

  • L'ABSENCE DE RÉPONSE, À CE JOUR POUR, GARANTIR TOUS LES DROITS SOCIAUX
    Absence d’arbitrage pour les salarié.e.s privé.e.s de leur droit à congés maternité et maladie dans la période faute de travail salarié. Aucune annonce non plus sur le refinancement de nos caisses sociales. La question de la continuité et de l’accès aux droits sociaux (garantie santé, prévoyance décès, invalidité, médecine du travail) se pose à moyen terme. Le dispositif de réduction de cotisations sociales pour les artistes-auteurs ne concernera au final qu’un tiers des artistes-auteurs ;
  • L’ABSENCE D’INTERLOCUTEURS POUR LES ARTISTES-AUTEURS
    Aucune administration ne sait gérer correctement les artistes-auteurs, aucun interlocuteur au ministère du Travail ni au ministère des Finances, défaillances techniques et manque de moyens humains dédiés à l’Urssaf Limousin, obsolescence des informations fiscales… Aucune élection des représentants syndicaux des artistes-auteurs organisée depuis 2008, donc aucun dialogue social digne de ce nom n’est possible.
  • L'ABSENCE DE RÉPONSE SUR LA PROLONGATION DE L’ANNÉE BLANCHE
    Malgré les annonces faites, dans différents médias, Madame Roselyne Bachelot nous a indiqué que la prolongation des droits à l’assurance chômage des intermittents du spectacle n’avait pas été arbitrée. Le gouvernement hésiterait en effet entre une prolongation avec des allocations au rabais et des « mesures spécifiques » que la ministre n’a pas pris la peine de détailler. En clair, le gouvernement refuse d'annoncer que l'année blanche sera prolongée. Comment imagine-t-il que les artistes et technicien-e-s vont « faire leurs 507 heures » alors qu’ils sont dans la quasi-impossibilité de travailler depuis près d’un an ?
  • L'ABSENCE DE RÉPONSE AUX PROPOSITIONS DE SOUTIEN AUX RÉPÉTITIONS ET/OU RÉSIDENCES
    Lors de la réunion du 13 janvier en présence des organisations patronales et syndicales du secteur du spectacle vivant, la Ministre de la Culture a annoncé que les premières mesures de soutien à l’emploi d’artistes et de technicien.e.s ne verront pas le jour avant octobre 2021 (!) et sans annoncer aucune nouvelle enveloppe budgétaire. Côté arts visuels, une unique réunion d’une heure trente (dont 45 minutes en présence de la Ministre) a eu lieu le 15 janvier depuis le début de la crise sanitaire.
  • L'ABSENCE DE VISIBILITÉ SUR L’APPLICATION CONCRÈTE DU PLAN DE RELANCE.
  • L'ABSENCE DE VISIBILITÉ SUR LA RÉOUVERTURE DES LIEUX CULTURELS, d'abord annoncée le 15 décembre, puis le 7 janvier, puis le 20 janvier et maintenant ? Les annonces à répétition d’ouverture ou de prolongement de fermeture mettent sous pression les équipes salariées qui ne savent plus sur « quel pied danser ».

CULTURE EN DANGER !

LA DESTRUCTION DU VOLUME D’ACTIVITÉ ET D’EMPLOI POUR NOS SECTEURS est donc sans précédent et appelle des réponses d’exception. Les artistes et technicien-ne-s intermittent.e.s du spectacle, les autrices et les auteurs, les salarié.e.s de l’ensemble des secteurs  connaissent un appauvrissement généralisé et leurs droits sociaux sont menacés particulièrement par cette baisse drastique d’activité. Les réponses que nous sommes en droit d’attendre ne relèvent pas uniquement du ministère de la Culture, qui est fragilisé en cette période, mais de l’ensemble du Gouvernement. L’Élysée, Bercy comme le ministère du Travail doivent se montrer à la hauteur des enjeux historiques qui se posent pour nos secteurs.

NOUS EXIGEONS !

  • La présence d'instances de concertation et de dialogue entre l'État et les collectivités territoriales (telles que la nécessité des CTC sur les territoires) au regard de la contraction des finances publiques, de la loi 4D et des futures élections régionale et départementales ;
  • L’assurance de la concertation sectorielle et intersectorielle avec les acteurs des arts visuels, en particulier sur les programmes, les dispositifs, le régime social et l’attribution des aides ;
  • La garantie de tous les droits sociaux, en particulier à la médecine du travail, à la complémentaire santé, à la formation professionnelle continue, aux droits à sécurité sociale en cas de congé maternité ou maladie ;
  • La prolongation de l’année blanche pour l’assurance chômage des intermittent.e.s du spectacle ;
  • Des solutions pour les primo-entrants ou pour toutes les personnes non indemnisées ;
  • Des protocoles sanitaires adaptés à nos métiers, qui permettent de travailler sans mettre en danger les professionnels, ni le public ;
  • Un soutien financier de l’état et des collectivités aux résidences de création et répétitions pour « travailler quand même » et préparer les projets dans les musiques actuelles, les arts de la rue, les arts visuels, le théâtre ou le cirque ;
  • Un soutien aux enseignements artistiques, alors que les conservatoires voient fuir les élèves et les ESA voient leurs étudiant.e.s en très grande précarité et détresse psychologique et sociale  ;
  • Une visibilité sur la réouverture des lieux culturels.

Ainsi, nous appelons à un RASSEMBLEMENT UNITAIRE 
Mardi 19 janvier à 14H30, place de La République à LILLE.
De là, nous partirons en manifestation vers la DRAC 
pour déposer nos VŒUX pour la culture en Hauts de France pour 2021.


Pour le dépôt des vœux à la DRAC, nous faisons une proposition : préparez une feuille A4 avec une phrase commençant par « Pour la culture dans les Hauts de France en 2021, JE VŒUX... » et vous complétez...