Parce que nos droits sont sans cesse remis en question, parce que les plus faibles sont taxés de fainéantise, parce chaque jour les lois se font plus violentes pour les "non riches", parce que le service public est menacé...
Il est important de rester vigilants et mobilisés ! Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous !
19 décembre 2020
18 décembre 2020
17 décembre 2020
4e étape du MARATHON DES INUTILES - 17/12/2020
Marathon des inutiles - action des professionnels de la culture ( série d'actions dans Lille du 15 au 19 decembre ) - 17/12/2020...
Publiée par Revol sur Jeudi 17 décembre 2020
16 décembre 2020
15 décembre 2020
13 décembre 2020
Communiqué du SFA Hauts de France - 12/12/2020
La politique du yoyo du gouvernement suscite la
COLÈRE DES PROFESSIONNELS DU SPECTACLE !
Ainsi nous appelons à un
MARATHON DES INUTILES
du 15 décembre au 19 décembre !
Pas moins de 6 actions se dérouleront dans la métropole,
alors soyons nombreux-s-e-s et amplifions la mobilisation !
Voici quelques semaines déjà que les professionnels du spectacle se préparent pour une réouverture des salles de spectacle et de cinéma, suite aux annonces encourageantes du Président de la République, le 24 novembre dernier.
Nous n’étions pas dupes sur les conditions difficiles et dégradées de cette réouverture. Pourtant, toutes et tous, nous nous sommes mobilisés pour que la vie culturelle de ce pays reprenne. Ces efforts pour que des spectacles voient à nouveau le jour, pour que les salles de cinéma réouvrent dans des conditions sanitaires permettant d’accueillir du public, viennent d’être anéantis par les annonces d’hier du Premier ministre, Jean Castex.
Face à la progression du virus, les salles de spectacle et de cinéma ne réouvriront pas le 15 décembre. Encore une fois, le gouvernement fait miroiter une nouvelle date incertaine de réouverture le 7 janvier. Cette succession d’annonces incertaines, qui nous place dans l’expectative permanente, est irresponsable ! Elle est en fait un moyen pour le gouvernement de ne pas répondre aux véritables enjeux qui traversent notre profession.
Depuis le mois de mars, une partie importante de nos secteurs est totalement à l’arrêt. Les spectacles « debout », comme les grandes jauges, sont interdits. Les grands festivals n’ont pas eu lieu, annulés les uns après les autres. Les prestataires techniques pourvoyeurs d’emploi de technicien.ne.s ne peuvent plus travailler. L’autre partie, les salles de théâtre, les scènes publiques, ont souffert d’une activité dégradée par les périodes de confinement, mesures de couvre-feu et les jauges réduites imposées dans la période.
La destruction du volume d’activité et d’emploi pour nos secteurs est donc sans précédent et appelle des réponses d’exception. Les artistes et technicien-ne-s intermittent.e.s du spectacle, les autrices et les auteurs connaissent un appauvrissement généralisé et leurs droits sociaux sont menacés particulièrement par cette baisse drastique d’activité.
Les réponses que nous sommes en droit d’attendre ne relèvent pas uniquement du ministère de la Culture, qui est fragilisé en cette période, mais de l’ensemble du Gouvernement. L’Élysée, Bercy comme le ministère du Travail doivent se montrer à la hauteur des enjeux historiques qui se posent pour nos secteurs.
Nous faisons propositions concrètes au gouvernement pour que la réponse soit enfin à la hauteur de la crise et demandons :
- Un soutien financier de l’État et des collectivités aux résidences de création et répétitions pour « travailler quand même » et préparer les spectacles dans les musiques actuelles, les arts de la rue, le théâtre, la danse ou le cirque ;
- Un soutien aux enseignements artistiques, alors que les conservatoires voient fuir les élèves ;
- La garantie de tous les droits sociaux, en particulier à la médecine du travail, à la complémentaire santé, à la formation professionnelle continue, aux droits à sécurité sociale en cas de congé maternité ou maladie ;
- La prolongation de l’année blanche pour l’assurance chômage des intermittent.e.s du spectacle ;
- Des solutions pour les primo-entrants ou pour toutes les personnes non indemnisées ;
- Des protocoles sanitaires adaptés à nos métiers, qui permettent de travailler sans mettre en danger aucun d’entre nous, non plus que le public.
N’acceptons plus cette politique du pourrissement et montrons-nous tel que nous sommes : des artistes auteurs, des artistes interprètes et des technicien.ne.s, des personnels administratifs, des enseignant.e.s artistiques qui voulons vivre de nos métiers ! Notre combat est celui de la dignité !
Le 15 décembre, jour initialement prévu pour la réouverture des spectacles, interpellons les pouvoirs publics.
Et continuons la mobilisation jusqu'au 20 décembre.
Inscription à :
Articles (Atom)