Le gouvernement et les organisations patronales menace une fois de plus le statut d'intermittent et l'ensemble de notre système d'assurance chômage.
Au 28 novembre nous apprenons les économies souhaitées : au minimum 90 millions en 2019 et encore 100 millions d’euros en 2020, ce qui pourrait entraîner la disparition du régime d'assurance chômage des intermittents, en parallèle d'une baisse drastique des droits au régime général.
Tout en se prétendant non responsables des économies imposées par le gouvernement, le patronat se montre très zélé à casser les droits de toutes et tous ceux qui passent par l’assurance chômage !
Notre mobilisation en 2016 et depuis des années, a eu un réel impact dans le ralentissement de la destruction de nos droits.
Aujourd'hui plus que jamais, nous devons nous mobiliser.
Comme par hasard en période de fêtes...
Nous refusons toute économie sur les allocations chômage. Nous réclamons une meilleure protection sociale, sur la base de cotisations justes, en partageant les richesses.
Au jour où 80% des embauche se font en CDD. Nous sommes tous et toutes intermittent.e.s.
Face à l'hyper flexibilité de l'emploi à la mode, battons-nous ensemble pour un système d'assurance chômage permettant à chacun et chacune de vivre dignement.
(Rendez- vous le 1er décembre place de l'Opéra, pour manifester dans le cadre de la Mobilisation nationale contre le chômage et la précarité ; et le 10 décembre à 18h pour une réunion d'information dans le hall du Théâtre de la Verrière.)
Texte lu avant le spectacle "TO BE" de la Cie Les bourgeois de Kiev"
à la Verrière, les 29,30 nov. et le 1er déc.)
à la Verrière, les 29,30 nov. et le 1er déc.)
