05 juillet 2016

Une invitation à discussion, si ça vous tente...

Les militants du NPA vous proposent un temps d’échange sur l'extraordinaire mouvement actuel contre la loi El Khomri :

le 6 juillet 18h30
à la Mairie de quartier de Wazemmes
 (salle Philippe Noiret) 

Cette mobilisation, par bien des aspects différente de celles que l'on a connues auparavant, représente la première occasion depuis longtemps de remporter une victoire majeure contre le gouvernement et le patronat.
Il nous parait donc important d'échanger nos expériences et nos analyses de ce mouvement  et de réfléchir aux perspectives qu'il offre.
Cette mobilisation nous semble, en effet, d’ores  et déjà riche d’enseignements, d'innovation et de questionnements notamment sur la manière de faire converger les luttes (salariés en grève, chômeurs et précaires, étudiants et lycéens, Nuit debout…), la capacité des grèves à bloquer l'économie,  les nouvelles formes de la contestation sociale avec entre autres l’émergence de Nuit Debout,  les raisons de l’accroissement de la violence d’Etat , la crise d'hégémonie des classes possédantes, les revendications à porter. Il s'agit bien entendu d'exemples de thèmes que nous pourrions aborder le 6 juillet et non d'une liste exhaustive.

21 juin 2016

➤ AG Interluttants - MRES - Mardi 28 juin 2016 - 12h00

Notez la prochaine AG et à vos agendas pour les autres rendez-vous :

Mardi 21

• 17h30 - Votation citoyenne - Fête de la Musique - RdV Stand CGT (Place Rihour)

Jeudi 23

• 4h45 - Blocage du port de Santes (Haubourdin)
• 14h30 - Manifestation unitaire - RdV Porte de Paris

Vendredi 24

• Manifestation en Belgique à Gand contre la Loi Peeters

Mardi 28

12h00-14h00 - AG Interluttants - MRES (Lille)
• 14h30 : Manifestation à Lille contre la loi travail et son monde - RdV Porte de Paris

20 juin 2016

Intermittence : Une victoire fragile, restons vigilants (Communiqué du Synavi - 20/06/2016)

Le 16 juin 2016, par communiqué, le Ministère du Travail a annoncé qu’à défaut d'accord entre les partenaires sociaux, le gouvernement transposera dans les règles de l’assurance chômage l’accord unanime signé le 28 avril 2016 par les partenaires sociaux du spectacle.

Le SYNAVI prend acte et se félicite de la décision du gouvernement de valider un accord équilibré et légitime pour lequel employeurs et salariés du secteur ont pris leurs responsabilités.

La mobilisation de tout un secteur a payé. Cette issue favorable montre que rien n’est inéluctable, que des alternatives sont possibles si l’on se donne les moyens de les faire entendre.
Les mobilisations unitaires menées depuis 13 ans, les sacrifices consentis par de nombreuses structures de création, les propositions élaborées depuis 2004 au sein du Comité de suivi n’ont pas été vains.

Cependant nous sommes également conscients de la fragilité de cette politique de court terme qui peut à tout moment être remise en question par un changement d’orientation. Ce qu’instaure un décret aujourd’hui peut être remis en cause par un nouveau décret dans quelques mois et rien ne garantit le cadre budgétaire.

Le SYNAVI restera vigilant jusqu'à la parution d’ici mi-juillet des décrets d'application qui officialiseront la décision du Ministère du Travail, et au-delà pour que cette avancée sociale ne soit pas remise en cause à l’avenir.

Le SYNAVI appelle ses adhérents, et l’ensemble des compagnies et lieux indépendants, à rester mobilisés pour défendre les droits sociaux de tous leurs salariés intermittents et permanents, notamment en poursuivant le combat contre l’hyper-flexibilité imposée par la Loi Travail.

La SYNAVI réaffirme que la lutte contre le chômage et la précarité est indissociable d’une politique budgétaire ambitieuse de l’Etat comme des collectivités territoriales. Des augmentations budgétaires et une autre répartition des moyens pour l’art et la culture sont les conditions sine qua non pour la préservation et le développement de l’emploi dans notre secteur.

Lyon, le 20 juin 2016

15 juin 2016

➤ AG Interluttants - Le Grand Bleu - Lundi 20 juin 2016 - 12h00

AG LUNDI 20 JUIN à 12H00 au Grand Bleu

36 Avenue Marx Dormoy -  Lille (Métro : Bois blanc)

Soyez à l'heure et nombreux ! Y a de quoi parler !!

14 juin 2016

>>> Déclaration - 13/06/2016

Déclaration des responsables de compagnies, des directeurs et directrices de salles de spectacles et festivals de la Région Hauts-de-France (Nord Pas-de-Calais Picardie) 

Les compagnies, théâtres, salles de spectacles et festivals que nous dirigeons ne pourraient exister sans le régime dit de l’intermittence, dont relèvent une grande partie des artistes et techniciens qui viennent y travailler. Sans ce régime spécifique d’indemnisation chômage, le spectacle vivant risquerait de disparaître totalement.
Pour tenir compte des particularités de fonctionnement de ce secteur économique et de son modèle particulier, des négociations sectorielles ont été inscrites dans la loi du 17 août 2015.

Pour la première fois, les organisations représentatives de l’ensemble du secteur du spectacle (employeurs de l’audiovisuel, du cinéma et du spectacle vivant regroupés au sein de la FESAC et représentants des salariés à travers les 5 fédérations spectacles CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) ont travaillé ensemble à fixer les règles d’indemnisation des artistes et techniciens du spectacle.
Cette négociation sectorielle du régime d’assurance chômage des intermittents du spectacle s’est achevée jeudi 28 avril 2016 par la finalisation d’un accord signé par les représentants des employeurs et la totalité des organisations de salariés représentatives du spectacle vivant. 

Cet accord est historique. Il respecte les grands principes de la plateforme de revendication commune des partenaires sociaux patiemment constituée au fil du temps et répond à une très grande partie des revendications partagées depuis presque 15 ans entre les salariés intermittents et leurs employeurs.

Cet accord est vertueux, durable et équitable. Chacun a fait des efforts dans l'intérêt de tous. L’ensemble des redistributions et des contributions nouvelles représente un équilibre radicalement différent par rapport au passé, tout en effectuant une économie générale maintenant chiffrée. Mardi 24 mai,  le comité d’experts présidé par l’économiste Jean-Paul Guillot a rendu son verdict : l’accord du 28 avril générerait une économie comprise entre 84 et 93 millions d’euros (105 millions exigés par l’UNEDIC).
Cet accord fait la démonstration que l’expertise de partenaires sociaux responsables peut conduire à trouver un accord qui permette à la fois d’élargir le nombre des bénéficiaires, d’être plus équitable et plus vertueux dans la redistribution des droits. 

Cet accord doit maintenant être validé par les organisations interprofessionnelles gestionnaires de l’UNEDIC, comme la loi les y engage. Sans atteindre tous les objectifs de leur lettre de cadrage, jugée provocatrice par la ministre de la Culture, l’accord propose une alternative maintenant incontournable et les attaques habituelles évoquant « des effets de comportements » contribuant une fois de plus à diffamer les professionnels de notre secteur n’y changeront rien.

C’est pourquoi :
  • nous demandons aux organisations interprofessionnelles gestionnaires de l’UNEDIC d’intégrer cet accord dans les annexes 8 et 10
  • nous appelons toutes les parties prenantes, employeurs et salariés du spectacle vivant et de l’audiovisuel, spectateurs, partenaires et citoyens intéressés à la préservation de notre modèle culturel  à le faire savoir et à le défendre ensemble dans l’unité et l'intérêt général
  • nous demandons à l’État de mettre tout son poids dans les négociations mais de ne pas intervenir directement dans le financement des Annexes des intermittents du spectacle qui doivent strictement demeurer dans le cadre interprofessionnel. 

Signataires (en cours)

Christophe Marquis ; L’Échangeur CDC Hauts-de-France Château-Thierry (02)
Josefa Gallardo ; Service Culturel, Ville de Laon (02)
Nathalie Garraud ; Compagnie du Zieu, Fère-en-Tardenois (02)
Luc Petton ; Compagnie le Veilleur, Vézilly (02)
Fatima Bendif ; Maison de la Culture, scène conventionnée de Gauchy (02)
Didier Perrier ; Compagnie L'Échappée, Saint-Quentin (02)

Dominique Sarrazin et l'équipe de la découverte et Thomas Piasecki Spoutnik Theater ; la Verrière, Lille (59)
Christophe Piret ; Théâtre de chambre /U232, Aulnoye-Aymeries (59)
François Gérard ; La Manivelle Théâtre/Espace Gérard Philippe, Wasquehal (59)
Christophe Rauck ; Théâtre du Nord, CDN Lille-Tourcoing (59)
Hélène Cancel ; Le Bateau-Feu, Scène Nationale Dunkerque (59)
Claire Dancoisne ; Théâtre la Licorne, Outil de Création, de Recherche pour la Marionnette contemporaine et le Théâtre d’Objets, Dunkerque (59)
Grégory Vandaele ; le Grand Bleu, Spectacle Vivant pour les nouvelles générations, Lille (59)
Didier Thibaut ; la Rose des Vents, Scène Nationale de Villeneuve d’Ascq (59)
Romaric Daurier ; le Phénix, Scène Nationale de Valenciennes (59)
Eva Vallejo/Bruno Soulier ; L'Interlude T/O, Lille (59)
Mylène Benoit ; Compagnie Contour Progressif, Lille (59)
Éliane Dheygère ; Le Vivat, Scène conventionnée d'Armentières (59)
Christophe Moyer ; Compagnie Sens Ascensionnels, Lille (59)
Martine Delannoy ; Compagnie L'Interlock, Lille (59)
Amar Oumaziz : Compagnie Regarde E Va, Lille (59)
Anne-Marie Storme ; Compagnie Théâtre de l'instant, Marcq-en-Barœul  (59)
Nadia Gadhanfar ; Compagnie La fabrique, Lille (59)
Gilbert Langlois ; Tandem, Scène Nationale Arras/Douai (62-59)
Arnaud Anckaert/Capucine Lange ; Théâtre du Prisme, Villeneuve d’Ascq (59)
Yves Noulet ; Compagnie Babil et sabirs, Mons-en-Barœul (59)
Gilles Defacque et l’équipe du Prato ; Pôle National Cirque, Lille (59)
Dominique Surmais et l’équipe de TDC, Lille (59)
Ratiba Mokri, Compagnie Ratibus, Lille (59)
Association la Pluie d’Oiseaux, Lille (59)
Gérald Dumont ; Théâtre K, Lille (59)
Nicolette Picheral ; Par le mot !, Lille (59)
Frédéric Laforgue, Compagnie les Blouses Bleues, Lille (59)
Céline Bréant ; Le Gymnase/Centre de développement chorégraphique, Roubaix (59)
Collectif Théâtre de l’Ordinaire, Lille (59)
Hélène Balny ; Chargée de programmation /Direction du Développement Culturel, Palais du Littoral, Grande-Synthe (59)
Benoît Betchen ; Directeur du Pôle culturel Scènes Mitoyennes - Cinéma Millenium, Caudry (59)
Stéphane Boucherie ; L'Embellie compagnie, Lille (59)
Morgan Renier, Directeur Pôle Culturel et Événementiel - Ville de Bray-Dunes & Président NPDC-Picardie en Scène (59)
Philippe Le Claire ; Centre André Malraux, Hazebrouck (59)
Patrick Bève ; la Clef des Chants, Lille (59)
Charles Compagnie ; Cie Ta Zoa et O Topos (lieu de travail pour le spectacle vivant), Tourcoing (59)
La Compagnie Rêvages ; Lille (59)
Cédric Vernet et David Lacomblez ; La Mécanique des Fluides, Villeneuve d'Ascq (59)
Collectif des Baltringues, Lille (59)
L'équipe de la Compagnie de Fil et d'Os, Lille (59)
Antoine Suarez Pasos ; Compagnie les Bourgeois de Kiev, Lille (59)
Nicolas Grard ; Détournoyment, Roubaix (59)
Virginie Foucault ; le Boulon, centre national des arts de la rue, Vieux-Condé (59)
Nathalie Baldo ; Compagnie La pluie qui tombe, Lille (59)
La Compagnie Grand Boucan, Lille (59)
La Compagnie Protéo, Lille (59)
Les Fous à Réaction, Armentières (59)
La compagnie Atmosphère Théâtre, Bondues (59)
Sophie Bourdon ; En Compagnie des Anges, Faches-Thumesnil (59)
La Compagnie Tourneboulé, Lille (59)
Antoine Suarez-Pazos ; Compagnie Les Bourgeois de Kiev, Lille (59)
Elodie Mora ; Cie Minus Théâtre, Lille (59)
Le Collectif de la Girafe, Lille (59)
Sophie Rousseau, Compagnie La Môme, Villeneuve-d'Ascq (59)
La Reine de Cœur, Mons-en-Barœul (59)
Esther Mollo ; Cie Théâtre Diagonale, Lille (59)
Frédéric Hochet ; Association Hempire Scene Logic, Lille (59)
Compagnie La Mangouse, Mouvaux (59)
Fanny Bérard ; Compagnie Nanoua, Lille (59)
Marion Laboulais ; Ineffable Cie, Villeneuve d’Ascq (59)
Didier Saint-Maxent, metteur en scène ; La Fabrique du Vent, Lille (59)
Françoise Delrue ; Théâtre de la Bardane, Lille (59)
Audrey CHAMOT, Comédienne ; Cie Faut le faire, Lille (59)
Annette Lowcay ; Tic Tac and Co, Compagnie Théâtrale, Roubaix (59)
L'équipe de la Cie L'Échappée Belle, Croix (59)
La compagnie ÉmoSonge, Lille (59)
Aude DENIS, Compagnie Par-Dessus Bord, Hellemmes (59)
Hacid Bouabaya ; Cie Joker, Lille (59)
Vincent Warin ; Cie 3.6/3.4, Lille (59)
Pierre Foviau et tous les membres de la compagnie Les Voyageurs / le Zeppelin, Saint-André (59)
L'équipe du Théâtre Massenet (TPN), Lille  (59)
Juliette Galamez ; Cie de la Minuscule Mécanique, Lille (59)
Maxence Cambron ; Cie Les Arpenteurs, Lille (59)
Sandrine Châtelain ; Cendres la Rouge, Lille (59)
Grégory Cinus ; Compagnie les Tambours Battants, Lille (59)
Les membres de la Cie 3 secondes, Ronchin (59)
Catherine Gosse, artiste associée, Compagnie la Femme et l'Homme debout, Villeneuve d'Ascq (59)
Dominique Furne ; Adjointe au maire, déléguée à la Culture. Villeneuve d'Ascq (59)
Olivier Mignot, Anne-Gaëlle Ponche ; Cie "Le Fil à la Patte", Lille (59)
Anne-Frédérique Bourget ; Compagnie Maskantête, Marcq-en-Barœul (59)
Charlotte Thomas ; la Cie La ChoupaChoupa, Lille (59)
Sarah Gonçalves ; Compagnie Rosa Bonheur, Lille (59)
Pierre Boudeulle ; Cie Bakanal / Furieux Ferdinand, Villeneuve d'Ascq (59)

Xavier Croci ; Théâtre du Beauvaisis, Beauvais (60)
Anne Levy ; Théâtre du Chevalet, Noyon (60)
Claire Humbert ; La Palace, Montataire (60)
Jean-Pierre Pouget ; Président de V.O en Soissonnais, 12e Festival V.O en Soissonnais, Soissons (60)
Grégoire Harel, Faïencerie/Théâtre Creil Chambly, Scène Nationale en préfiguration, Creil (60)
Eric Rouchaud, directeur du Théâtre Impérial de Compiègne et de l’Espace Jean Legendre – Scène nationale de l’Oise en préfiguration, Compiègne (60)
Sophie Devaux, Direction Service Culturel, Ville de Margny-lès-Compiègne (60)
Tatiana Julien, C'interscribo, Beauvais (60)
Michel Fontaine, Compagnie de la Cyrène ; Maisoncelle-Saint-Pierre (60)
L'Asile ArtistiK, Noyon (60)
Nicolas Kerszenbaum ; Compagnie Franchement, tu, Montataire (60)
Marion Bordessoulles, Hugo Mallon et Antoine Thiollier ; L'Éventuel Hérisson Bleu, Anny-sur-Thérain (60)
Pierre-François Lucas ; Les Cailloux Sensibles, Blicourt (60)
Patrice Bousquet ; Théâtre de l’Orage, Beauvais (60)
Olivier Cariat ; Cie Conte là d’ssus, Salency (60)
Jean-Luc Télesfort ; Centre Chorégraphique Mouvement et Danse, Abbeville-St-Lucien (60)
Valérie Fernandez ; Théâtre de l'Autre côté, Pont-Sainte-Maxence (60)

Cécile Backès ; CDN Nord Pas-de-Calais, Béthune (62)
Yves Brulois ; La Fabrique de Théâtre, Marquise (62)
Marc Gosselin ; Compagnie Musicale le Petit Orphéon, Boulogne-sur-Mer (62)
Nicolas Jean ; Cie la Cuillère, Sallaumines (62)
Sylvain Monchy, Directeur ; Centre Culturel Matisse - Pôle Spectacles, Noyelles-Godault (62)
Blandine Savetier ; Compagnie Longtemps je me suis couché de bonne heure, Béthune (62)
Guy Alloucherie ; Compagnie HVDZ, Loos-en-Gohelle (62)
Laurent Coutouly ; Culture Commune - Scène nationale du Bassin Minier du Pas-de-Calais Fabrique Théâtrale - Base 11/19, Loos-en-Gohelle (62)
Vincent Tavernier, Directeur artistique, et toute l'équipe permanente de la Compagnie Les Malins Plaisirs, Montreuil-sur-Mer (62)
Stéphane Verrue et l'équipe de la Compagnie Avec vue sur la mer, Arras (62)
Alain Duclos ; Compagnie Les Anonymes TP, Calais (62)
Nicolas Ducron ; Compagnie H3P, Boulogne-sur-Mer (62)
Annabelle Playe ; Glossophonies, Boulogne-sur-Mer (62)
Francois Delsart, Directeur-programmateur ; Théâtre municipal de Béthune - Le Poche, Béthune (62)
François Péron ; La Compagnie du Son, Calais (62)
Hervé Beudaert ; Théâtre le Temple - Centre culturel Grossemy, Bruay-la-Buissière (62)

Sylvie Baillon ; Le Tas de Sable, Cie Ches Panses Vertes, Pôle régional des Arts de la Marionnette, Rivery (80)
Catherine Lambert ; Service Culturel Communauté de Communes du Val de Nièvre et environs, Somme (80)
Philippe Macret ; Le Hangar, Fabrique des Arts de la Rue, Pôle National Cirque et  Arts de la Rue,  Amiens (80)
Laetitia Vigourt ; Centre Culturel Léo Lagrange, Roye (80)
Nicolas Saelens ; Actes-Pro, association de compagnies, Maison du Théâtre, Amiens (80)
Gilbert Fillinger ; Maison de la Culture d'Amiens (80)
Marion Bonneau et Charles Lee ; Compagnie Correspondances, Domqueur (80)
Madame Nacéra Nakib ; Espace culturel Picasso, Longueau (80)
Compagnie Thétral, Amiens (80)
Céline Brunelle, Cie Le Passe Muraille (80)
Charlotte Goasguen ; Centre Culturel Léo Lagrange, Amiens (80)
Yannick Becquelin, Co-président ; Compagnie Issue de Secours, Amiens (80)

Greve Tournage Magellan Grosse action Mardi 14 juin Lambersart

COMMUNIQUE - Les salariés du tournage "DANIEL" de Cyril Mennegun en grève

Nous, les salariés du tournage "DANIEL", acteurs,techniciens, realisateur, avons voté aujourd'hui le soutien à la grève du mardi 14 juin 2016. 

Nous demandons la mise en application au 1er juillet de l'accord signé par la Fesac et les syndicats de salariés de notre secteur. Cet accord, validé par le Comité d'experts indépendants, est le résultat de 10 années de travail, il est juste, équitable et économe. Nous n'aurons de cesse de nous battre pour son application.

En outre, nous demandons également le retrait de la Loi El Khomri, aux côtés de l'ensemble des travailleurs - futurs, actuels ou anciens, avec ou sans emploi- qui refusent la résignation sociale que le gouvernement Hollande tente d'imposer par le 49.3 ! Nous ne sommes pas dupes des "cadeaux" offerts à certains secteurs, nous sommes et resterons solidaires et unis face à ce gouvernement   socialiste qui envoie les militants en prison et les journalistes dans le coma.

Ce que nous défendons nous le défendons pour tous.


Les salariés du tournage "DANIEL" de Cyril Mennegun,  long métrage en tournage à Saint-Omer.

13 juin 2016

COMMUNIQUE - Cie de l'Éventuel Hérisson Bleu et Miroirs Étendus en grève

La Cie de l'Éventuel Hérisson Bleu et Miroirs Étendus, en résidence à l'Opéra de Lille, seront en grève ce mardi 14 juin. Nous sommes toutes et tous mobilisé.e.s et en grève :

Pour la mise en vigueur au 1er juillet de l'accord du 28 avril concernant les annexes 8 et 10 de la convention UNEDIC. Sans aucune participation financière de l'état.

Contre la loi El komhri qui flexibilise les travailleurs au moment où notre système d'assurance chômage est plus qu'en péril !

Une partie des équipes partent en bus à la manifestation parisienne.

COMMUNIQUE - Les salariés de la Cie la Cuillère.en Grève

Nous, salariés de la Cie La Cuillère, comédiens, marionnettistes, metteur en scène, avons voté aujourd'hui à l'unanimité la grève demain, mardi 14 juin 2016.
Nous demandons la mise en application au 1er juillet de l'accord signé par la Fesac et les syndicats de salariés de notre secteur. Cet accord, validé par le Comité d'experts indépendants, est le résultat de 10 années de travail, il est juste, équitable et économe. Nous n'aurons de cesse de nous battre pour son application.
En outre, nous demandons également le retrait de la Loi El Khomri, aux côtés de l'ensemble des travailleurs - futurs, actuels ou anciens, avec ou sans emploi- qui refusent la résignation sociale que le gouvernement Hollande tente d'imposer par le 49.3 ! Nous ne sommes pas dupes des "cadeaux" offerts à certains secteurs, nous sommes et resterons solidaires et unis face à ce gouvernement de gauche qui envoie les militants en prison et les journalistes dans le coma !
Ce que nous défendons sur scène, nous le défendrons aussi dans la rue à Paris demain. Debout et en lutte !
Les salariés de la Cie la Cuillère.

➤ AG Interluttants - Le Prato - Lundi 13 juin 2016 - 12h00

AG Interluttants

Rendez-vous 

LUNDI 13 JUIN

à 12h00 au PRATO

11 juin 2016

Communiqué du Festival IN d'Avignon - 11/06/2016

Les salariés du Festival In d'Avignon actuellement sous contrat ont été invités à voter pour exprimer leur positionnement quant à la mobilisation générale et nationale du 14 juin 2016 contre la loi Travail.

Sur 87 votants, 75,3 % se sont déclarés grévistes pour le mardi 14 juin.

Par cette prise de position, nous nous déclarons solidaires des grévistes passés, présents et à venir qui ont affirmé leur opposition à la loi Travail et à la précarisation de tous.

Ce vote fait suite à notre première Assemblée Générale tenue le 10 juin qui sera suivie de nouvelles consultations au fur et à mesure de l'arrivée des salariés du Festival.

10 juin 2016

URGENCE !!! Il y a tout lieu de se sentir concerné.

Petit précis de mobilisation à l’usage des techniciens,
ouvriers et artistes du cinéma et de l’audiovisuel,
intermittents du spectacle… ou pas.


Les jours à venir sont décisifs. 

Le 16 juin prochain aura lieu la « dernière » séance de négociations interprofessionnelles relatives à la nouvelle convention d’assurance chômage, et ses annexes 8 et 10 en particulier. Or les signaux envoyés par les gestionnaires de l’Unedic sont peu encourageants.

Pourtant, le 28 avril dernier, la Fesac (fédération regroupant nos syndicats d’employeurs) et les syndicats de salariés du spectacle (y compris la Fédération CultureConseilCommunicationF3C-CFDT, ironie) sont parvenus à un accord dont les grandes lignes reprennent la philosophie juste, équitable et économe de la plateforme du comité de suivi parlementaire de 2004.


  • 507h en 12 mois pour tous (artistes et techniciens) / Annexe unique ;
  • Date anniversaire ;
  • Meilleure prise en compte des congés maternité, maladie ;
  • Plafonnement rabaissé du cumul indemnités + salaires…


Ces propositions auront nécessité plus de 10 ans de lutte pour enfin trouver un écho dans les plus hautes instances.

Le hic c’est que, en vertu du  « dialogue social » initié par la loi Rebsamen (2014), les partenaires « intraprofessionnels » (Fesac + nos syndicats de salariés) peuvent discuter entre eux mais sous la pression d’un cadrage budgétaire (lettre de cadrage du 24 mars) imposé par l’échelon supérieur (les gestionnaires inter-professionnels de l’Unedic) :

soit 185 millions d’euros d’économie pour les annexes 8 et 10 : soit ¼ des économies totales réclamées par le Medef pour l'Unedic alors que nous représentons 3% des allocataires !!!


Le comité d’experts indépendants (prévu par la loi Rebsamen) estime que l’accord du 28 avril ferait économiser entre 84 et 93 millions d’euros, l’Unedic rétorque une fourchette bien plus basse (aux alentours de 60 millions d’euros). Le gouvernement assure timidement qu’il complètera la différence avec les 185 millions mais cette prise en charge présente deux dangers à nos yeux :


  • la perte de sens de la solidarité interprofessionnelle
  • la création d’une caisse autonome pour les intermittents, qui sera sans cesse remise en cause lors des changements de gouvernements ou aux votations budgétaires.


Non contents de passer outre l’avis de leur propre fédération « Culture », la CFDT, épaulée par le MEDEF, a démonté le 30 mai dernier, une par une, les propositions de l’accord du 28 avril : leur philosophie ne change pas : éradiquer toute forme de continuité de revenus dans la discontinuité de l’emploi.

Il y a donc tout lieu de se mobiliser pour mettre la pression sur les gestionnaires de l’Unedic. Le Gouvernement a promis que le texte de l’accord du 28 avril serait applicable au 1er juillet, c’est très mal engagé !!!


En outre, pour le régime général, de nouvelles baisses de droits sont attendues pour les plus fragiles :

Notre mobilisation dans les jours à venir convergera certainement avec ceux qui luttent depuis 3 mois contre la loi Travail.


Il y a tout lieu d’épauler également ce mouvement, il ne faut pas croire que nous ne sommes pas concernés. Un travailleur sur deux dans le spectacle et de l'audio-visuel a un contrat de droit commun, autre que nos CDDU (CDI, CDD,…). Nous connaissons tous des assistants de production, des directeurs de post-production. Nous connaissons leurs horaires à rallonge,  parfois leurs salaires au rabais. Au-delà de nos métiers, nous côtoyons tous les jours, dans notre ville ou parmi nos proches, des précaires, des temps-partiels imposés, des travailleurs pauvres.

La loi Travail, malgré ses corrections, ouvre encore de dangereuses brèches :


  • l’inversion de la hiérarchie des normes : prévalence des accords d'entreprise sur les conventions collectives ou accords de branche dans plusieurs domaines (notamment nombre maximum d'heures et définition des heures supplémentaires) ;
  • Droit de licenciement si le salarié refuse des aménagements à son contrat de travail dès lors que l'entreprise se déclare en difficulté économique ;
  • Taux de majoration des heures supplémentaires abaissable jusqu'à 10% ;
  • Délais de prévenance plus courts pour les temps partiels ;
  • Extension du forfait jour, et conditions de repos ou de congés détériorées ;
  • La durée maximum de travail est portée à 46 heures/semaine pendant 16 semaines continues mais par accord d'entreprise pourra aller au-delà. (1re version de la loi : 60 heures/semaine, mais ils ont reculé et mis ça à 46 heures) ;
  • Le calcul des heures supplémentaires se fera sur le total des heures de travail effectuées sur 3 ans ;
  • Changement de dates des congés payés au dernier moment ;
  • Fixation par accord d’entreprise des jours fériés ;
  • Casse de la médecine du travail...


Et, ce qui nous concernerait aussi directement :

L’article 52 de la loi Travail prévoit que les trop-perçus seraient prélevés directement sur les allocations chômage par Pole-Emploi et que les périodes d’emploi déclarées tardivement ne seraient plus prises en compte. Pour qui a déjà galéré à contester un trop-perçu ou obtenu des justificatifs un mois et demi après une fin de contrat…

Enfin, dans le cadre de la loi « Liberté de création, Architecture et Patrimoine », le texte amendé remet en cause, pour la première fois depuis 1969, le salariat des artistes-interprètes, donc l’ensemble de leurs droits sociaux et la législation sur le travail des enfants. Il impose le travail gratuit et va permettre la totale exploitation dans un cadre lucratif des artistes pratiquant en amateur, comme c’est le cas à la Philharmonie de Paris avec le chœur amateur de l’Orchestre de Paris.

Le 14 juin, une nouvelle journée d’actions contre la loi Travail est prévue. Le débat sur le texte reprend au Sénat le 13 juin, après utilisation du 49-3 par le Gouvernement à l’Assemblée Nationale.


Le 15 juin, la commission mixte paritaire Sénat/Assemblée nationale se réunit pour se mettre d’accord sur la version finale de la loi « Liberté de création, architecture et patrimoine », qui instaure dans son article 11A le travail gratuit dans les spectacles avec billetterie.


Le 16 juin, dernière séance de négociations de l’assurance-chômage.


Vous l’aurez compris, c’est maintenant qu’il faut agir, le 17 juin il sera trop tard. Il est temps de se mobiliser : grèves, manifestations, actions, tous les moyens seront bons pour faire appliquer l’accord du 28 avril au plus vite, et obliger le Gouvernement à revoir ses copies.

Dernier point, pour info et pour ne pas se laisser impressionner par les chiffres :
les actions régionales sont assez ciblées contre l’exil fiscal :
en effet, le coût de l’évasion est estimé, a minima, à 60 milliards d’euros par an pour la France. Les gestionnaires de l’Unedic réclament une économie de 800 millions d’euros
sur le dos des précaires, c’est une honte. 

Nous ne sommes ni les fraudeurs ni les fossoyeurs de ce pays.
Cherchons ailleurs.


04 juin 2016

Communiqué de la coordination InterluttantES 59-62 - Action du 3 juin 2016

Nous, membres de la coordination interluttantEs 59/62, accompagnéEs de MilitantES en lutte contre la loi travail nous sommes renduEs dans les locaux de la CFDT à la Bourse du travail.

Par cette courte occupation, nous condamnons fermement la décision de la CFDT du 30 mai 2016 de rejeter l’accord d’assurance-chômage des intermittents du spectacle, (malgré la signature de sa branche spectacle) signé le 28 avril par toutes les organisations représentatives du secteur (spectacle vivant et audiovisuel; salariés et employeurs) et unanimement salué par l'ensemble des professionnels.

L’accord historique du 28 avril reprend en grande partie les propositions formulées dans le cadre du comité de suivi parlementaire sur l’intermittence : Retour à la date anniversaire pour les artistes et les techniciens, généralisation du cachet à 12h, prise en compte au titre des annexes de 70h d’enseignement (120h pour les plus de 50 ans), plafond mensuel sur le cumul d’activités et indemnités fixé à 1,18 le plafond mensuel de la sécurité sociale, amélioration de la prise en compte des périodes de congés maladies et maternité…

Par cette courte occupation, conscients que la destruction du code du travail est liée à la destruction des droits des chômeurSEs, nous condamnons également les prises de position de la CFDTsur la Loi « El Khomri »

Parce que la lutte n'empêche pas l'humour , nous avons ramené nos torchons pour qu'ils soient signés par des MilitantES de la CFDT, mais cela nous à été refusé.
Apparemment ils ne signent que les torchons du Medef, les nôtres n'étaient pas assez propres.
Après quelques discussions houleuses, certains militantEs CFDT présentEs ont finalement été convaincus par nos arguments, et l'information va être remontée au niveau national.
Bien conscientEs que ceci ne suffira pas, nous sommes partis avec la promesse de revenir si la CFDT ne revient pas sur ses décisions. Et nous ne lâcherons rien !

Police hors de nos locaux syndicaux !


La fin de cette courte occupation à été marquée par la tentative d'une intervention policière. Intimidation ? Volonté de répression ?
Quoi qu'il en soit après l'intrusion de la police au sein du local syndical de la CNT en avril dernier, la police n'hésite plus à intervenir au sein de la Bourse du travail.
Fort heureusement des militantEs présentEs ont sagement raccompagné la police à l'extérieur des bâtiments.
Des hauts gradés ont tout de même insulté un militant syndicaliste au passage. Nous ne tolérons plus ces provocations, et cette répression du mouvement social !

La lutte continue plus que jamais !


Nous appelons les différentes coordinations à continuer la mobilisation et les actions sans relâche jusqu’au 1er juillet (date de la mise en place possible de l'accord du 28 avril)
Nous appelons à un cortège unitaire le 14 juin à Paris de toutes les coordinations de France.
Nous rappelons qu'un préavis de grève court toujours, et appelons à la grève générale !


Rendez-vous Lundi à 12h00 

au Théâtre de la verrière pour continuer le combat !

Soyons NombreuxSES.


La MOBILISATION NE DOIT PAS CESSER !

02 juin 2016

INTERMITTENCE : ENCORE UN DÉNI DE DÉMOCRATIE ! (Communiqué du SYNAVI)

Le 30 mai 2016, le Medef et certaines fédérations interprofessionnelles de salariés (CFDT, CFTC et CGC) ont rejeté l’accord d’assurance-chômage des intermittents du spectacle, signé le 28 avril par toutes les organisations négociatrices et unanimement salué par les professionnels du spectacle.

CETTE DÉCISION EST UN RECUL INACCEPTABLE

L’accord historique du 28 avril reprend en grande partie les propositions formulées dans le cadre du comité de suivi parlementaire sur l’intermittence : Retour à la date anniversaire pour les artistes et les techniciens, généralisation du cachet à 12h, prise en compte au titre des annexes de 70h d’enseignement (120h pour les plus de 50 ans), plafond mensuel sur le cumul d’activités et indemnités fixé à 1,18 le plafond mensuel  de la sécurité sociale, amélioration de la prise en compte des périodes de congés maladies et maternité…
Autant d’avancées pour la reconnaissance des conditions d’emploi spécifiques des salarié.e.s intermittent.e.s fragilisés par des années de régression sociale, qui sont pourtant balayées d’un revers de la main par certaines confédérations interprofessionnelles !

CETTE DÉCISION EST INCOHÉRENTE

Le rapport du Comité d’expertise chargé de chiffrer les mesures de l’accord du 28 avril, remis le 23 mai après d’ultimes ajustements, est clair : non seulement l’accord respecte le cadrage imposé, mais il permettrait en outre de faire entre 84 et 93 millions d’euros d’économie.
Conscients de l’enjeu, les employeurs du secteur avaient pris leur responsabilité en acceptant une nouvelle hausse  de la part employeur de la cotisation chômage.

Pourtant, certaines confédérations interprofessionnelles, sous des prétextes fallacieux, rejettent l’analyse de personnalités qualifiées indépendantes. Comble de l’ironie : la CFDT, la CFTC et la CGC n’hésitent pas à renier leurs branches syndicales spectacles, cinéma et audiovisuel signataires de l’accord du 28 avril.

Nous ne sommes pas dupes. Derrière les arguments économiques et juridiques, l’arbitrage est bien idéologique. L’objectif est clair : exclure encore davantage les intermittents les plus précaires, et à plus ou moins long terme exaucer la volonté du MEDEF, la disparition pure et simple des annexes 8 et 10.

LE GOUVERNEMENT DOIT FAIRE FACE À SES RESPONSABILITÉS

Nous avons pris note du communiqué du 1er Ministre engageant le gouvernement à assumer le « surcoût » de l’accord intermittence. Nous réaffirmons que ce n’est pas à l’État de prendre en charge un régime qui relève de la solidarité interprofessionnelle.
La sortie de crise proposée par Manuel Valls est un leurre, visant à acheter la paix sociale et sauver les Festivals.

Le Medef, la CFDT, la  CFTC et la CGC font fi des modalités de négociation prévues par la Loi sur le Dialogue Social, et rejettent un accord à la fois équilibré et légitime.

Ce n’est pas au Medef de dicter sa loi. Le SYNAVI appelle le Gouvernement à prendre ses responsabilités et à inciter les confédérations à agréer l’accord du 28 avril afin qu’il soit applicable dès le 1er juillet 2016.

Parce que c’est l’avenir de nos entreprises, de nos salarié.e.s et de nos métiers qui est en jeu, le SYNAVI appelle ses adhérents, compagnies et lieux indépendants, à prendre toute leur part dans les mobilisations unitaires pour défendre un régime de l’intermittence équitable et solidaire.

INTERMITTENCE : ENCORE UN DÉNI DE DÉMOCRATIE !

01 juin 2016

>>> À VOS AGENDAS ! Prochaines mobilisations !

Jeudi 2 Juin - LILLE

  • Votation citoyenne : Grand place : de 12h à 14h
  • Rassemblement et manifestation :   Porte de Paris 14h30

Jeudi 9 Juin - REKKEM

  • Manifestation convergente des syndicats Français et Belges sur le site frontalier à 14h30

Mardi 14 juin - PARIS

  • Manifestation nationale





➤ AG Interluttants - Théâtre de la Verrière - Lundi 6 juin 2016 - 12h00


31 mai 2016

➤ AG Interluttants - Théâtre de la Verrière - Mercredi 1er juin 2016 - 12h00


ATTENTION, modification de la date d'AG, suite aux informations sortant des négociations de ce jour, à savoir :
"les confédérations CFDT, CFTC et CGC déjugent leurs fédérations signataires et souhaitent l'envoi d'une lettre paritaire de demande à l'État, longue comme la note de l'Unedic, avec une réponse pour le 16 juin"
En raison de ces demandes, l'accord ne pourra pas s'appliquer, pour des raisons techniques au 1er juillet 2016 !

La partie n'est pas perdue, continuons la mobilisation pour l'application sans attendre de l'accord !

Soyons nombreux mercredi pour discuter et voir comment on s'organise sur ce dernier mois crucial...

Ne lâchons pas !

21 mai 2016

➤ AG Interluttants - Théâtre de la Verrière - Mercredi 25 mai 2016 - 12h00

AG Interluttants
au Théâtre de la Verrière

Mercredi 25 mai 2016 à 12h00

Ordre du jour :
- Point sur les négociations,
- Levée de bouclier du Medef et CFDT,
- Interluttes...

Restons mobilisez, plus que jamais !


13 mai 2016

COMMUNIQUE DE PRESSE DES PROFESSIONNELS DU SPECTACLE VIVANT ET DE L’AUDIOVISUEL EN LUTTE - 13/05/2016

Les professionnels du spectacle, Coordination des Interluttants 59/62, non syndiqués, syndiqués de la CGT Spectacle (SFA/SYNPTAC…), Sud Culture, SYNAVI, en lutte pour les droits sociaux de tous et pour le retrait de la Loi El Khomry, s’insurgent contre les violences policières indignes à Lille lors de la manifestation du 12 mai. Nous ne nous laisserons pas diviser par ces provocations inadmissibles et restons solidaires de tout le mouvement social en cours.

Cette intervention brutale des forces de l’ordre devant l’agence bancaire HSBC, tout comme la fermeture des portes du Théâtre du Nord aux Assemblées Générales du mouvement, parce que nous avons eu le tort de dénoncer le soir de la première le mécénat du Crédit Agricole, nous interpellent : notre démocratie est-elle aux ordres de ceux qui, impliqués directement ou indirectement dans le détournement de milliards d’euros d’évasion fiscale, la vole pour le bénéfice de quelques-uns ? Ironie du sort notre CDN, bunkérisé derrière ses grilles, programme le ÇA IRA ! (Fin de Louis) de la compagnie Louis Brouillard… pourtant pendant  l’occupation des locaux, tous les spectacles ont été joués et personne n’a coupé de têtes !

Nous, artistes, techniciens, personnels administratifs du spectacle vivant et de l’audiovisuel, marquerons à chaque fois, par notre mobilisation citoyenne et politique, notre opposition sans concession à tous ceux qui cherchent à revenir sur les droits sociaux de tous et particulièrement des plus précaires.

Madame Aubry, vous qui avez donné consigne à ne pas voter la motion de censure aux parlementaires de votre courant, nous vous rappelons à l’esprit de mai 1936 : c’est le Rassemblement Populaire qui contribua à des avancées sociales ; union des forces politiques, syndicales et des citoyens, pas les manœuvres politiciennes d’un parti déchiré.

Nous, nous n’oublions pas l’esprit de mai 36, nous nous souviendrons de ces reniements et appelons l’ensemble des salariés de notre secteur, permanents et intermittents, à la grève générale et à participer aux manifestations régionales des 17 et 19 mai.


12 mai 2016

Courrier adressé à Christophe Rauck -12 mai 2016

À Lille, le 12 mai 2016.

M. Christophe Rauck,

parmi les pièces qui ont fait naître et vivre mon enthousiasme pour la programmation du théâtre du Nord, celles que vous avez montées figurent en bonne place. J’ai vu avec joie votre arrivée à Lille : après de très belles saisons avec M. Stuart Seide, les voyages dans les univers multiples de grands artistes allaient continuer.

Nous avons découvert avec vos programmations d’autres paysages toujours aussi beaux, sensibles, à la fois exigeants et accueillants pour toutes et tous. Votre texte de présentation de la saison 2015-2016 l’a placée sous le triple signe de l’égalité, de la liberté et de la fraternité. Vous y avez évoqué une identité construite à partir d’un récit révolutionnaire, et la fonction du théâtre, selon vous une voix portant l’esprit critique, la contradiction et l’indignation, une voix qui révèle la puissance symbolique et poétique des oeuvres derrière les textes, une voix pour réveiller l’esprit critique contre l’inculture au sens le plus large.

Or dans notre pays l’inculture sociale et civique, le mépris de l’esprit et du lien collectif, comme le fondamentalisme de l’argent, connaissent de nombreux avatars. Ces derniers mois le carcan de l’état d’urgence encourage le repli sur soi. Le projet de loi El Khomri cherche à radicaliser dans la soumission la compétition entre les personnes et le désengagement collectif. L’offensive permanente contre le régime des intermittent(e)s du spectacle n’a pas d’autre but ; elle est même une étape de plus pour faire de la précarité une norme pour le plus grand nombre.

L’occupation du théâtre par les interluttant-e-s a commencé en cohérence avec des idées que vous ne sauriez combattre : le respect des spectateurs et spectatrices, l’échange avec toutes et tous, en lien avec toutes les luttes légitimes du moment. Je soutiens sans réserve une lutte qui d’une certaine façon décline vos idées artistiques dans l’action.

C’est avec surprise que j’ai appris que vous n’étiez pas forcément favorable à cette situation, mais une certaine bienveillance du théâtre semblait malgré tout de mise, ce qui m’a rassuré. Après tout on peut comprendre que des modalités de lutte soient questionnées, même quand on y adhère. Le 28 avril vous avez su éviter par la négociation un possible affrontement entre les manifestant(e)s et les forces de police.

Je suis venu assister hier à l’excellent spectacle de M. Joël Pommerat, un très bon texte servi par des comédien(ne)s et technicien(ne)s formidables. J’ai malheureusement appris en arrivant que vous aviez décidé de ne plus permettre l’occupation du théâtre du Nord. L’entrée était contrôlée par des agents de sécurité ; très courtois, c’est vrai, mais j’ai eu le sentiment qu’il ne manquait plus que des portiques de sécurité : un retour vers le repli que vous dénonciez en début de saison. Le grand respect que j’ai pour votre travail n’a pas empêché la consternation et la colère.

Votre choix m’a troublé, ce qui n’aurait pas été le cas, j’en suis certain, si le spectacle s’était tenu dans le monde, et non hors-sol comme vous avez voulu le placer hier soir. Le trouble est devenu de l’incompréhension au fil de la pièce – au point de me décider à vous adresser cette question qui aurait pu paraître incongrue sans cela : avez-vous vraiment vu et entendu le spectacle de M. Pommerat ? Ou pensez-vous que l’émancipation collective ne doit exister que sur scène ?

Dans ces conditions je ne comprends plus les mots que vous avez signés.

J’espère que cela n’est qu’une erreur due à l’inquiétude infondée de ne pas pouvoir présenter le spectacle. Mais je sais aussi que le dragon n’est pas mort. Dois-je en conclure que vous êtes devenu le nouveau gouverneur ?

Bien à vous,
Un spectateur

08 mai 2016

07 mai 2016

Pique-Nique chez les Mulliez

Nos radis contre vos paradis (fiscaux) 7 mai 2016


Nos radis contre vos paradis (fiscaux)

Bienvenue dans le Territoire Belge des « HAUTS-CHAMPS D'AUCHAN » ! 

Bienvenue dans l'arrière-cour de la rue « Reine Astrid », rebaptisée « Rue des Mulliez » (1er rang des fortunes françaises)!
« Auchan: ses femmes et ses hommes sont sa 1ere richesse ! / Auchan: la vie. La vraie. » 
La « Rue des Mulliez » se finit à la frontière française. Les maisons qui la bordent sont un curieux mélange de maisons populaires et d’impressionnantes propriétés. Le village est en partie agricole et industriel mais les prix au mètre carré augmentent très rapidement puisque la rue devient un lieu de résidence privilégié d’exilés fiscaux français, qui représentent bientôt un tiers de la population.
« Le bouclier fiscal, c'est vraiment génial! 
Rendez-nous les Mulliez / On vous cède Johnny
Auchan-MULLIEZ: vivons mieux . Vivons moins cher! »  

Une bonne partie du clan familial Mulliez habite une dizaine des grandes propriétés de cette rue: « Auchan-MULLIEZ , le gout du partage ».
MULLIEZ, une large alliance familiale de près de 500 membres et qui pèse 30 milliards d’euros (Auchan, Kiabi, Decathlon, Leroy Merlin, Banque Accord, Midas, Norauto, Tape À L’œil, Brice, Jules, Pimkie, Top Office, Cultura, Pizza Paï, Saint-Maclou, Flunch, Boulanger, Kiloutou…).

Un des gros intérêt de l’exil fiscal en Belgique pour les Mulliez est « l’Impôt sur les Sociétés».
Rendez-nous nos riches !
« La vie Auchan-MULLIEZ, elle a quelque chose de plus ». En 2011, le centre de coordination d’Auchan installé à Bruxelles, ayant pour objet «le financement du développement international du groupe» ( bras financier armé international) a déclaré un bénéfice de 114,77 millions d’euros. Sur ce magot, les MULLIEZ n’ont acquitté au titre de « l’Impôt sur les Sociétés » que 11 967€, soit: 0,01% du profit déclaré ! 
« Auchan-MULLIEZ, la confiance, le partage et le progrès ! »  


  • Patrick Mulliez : demeurant 90 rue reine Astrid à Néchin/ 2 € d’impôts pour 372 818 395 € de revenus en 2014. Patrick Mulliez , exonéré !
  • Alix Mulliez (fille de Patrick) : demeurant 74 rue des saules à Néchin. Alix Mulliez , exonérée ! 
  • Marie-Kentya (fille de Patrick) : 88, rue reine Astrid à Néchin. Marie-Kentya, exonérée ! 
  • Sonia Mulliez (fille de Patrick) : 90 rue reine Astrid à Néchin. Sonia Mulliez, exonérée ! 
  • Dorothée Mulliez (fille de Patrick) : 3 résidence des mottes à Froyennes (près de Néchin). Dorothée Mulliez,exonérée! 
  • Jean Mulliez : 80 rue reine Astrid à Néchin/ zéro € d’impôts pour plus de 453 millions d'€ de revenus. Jean Mulliez, exonéré ! 
  • Jean Luc Mulliez (fils de jean) : 70 rue reine Astrid à Néchin. Jean Luc Mulliez , exonéré ! 
  • Mariette Mulliez : 64 rue des saules à Néchin. Mariette Mulliez, exonérée ! 
  • Gonzague Mulliez : 45 rue des combattants à Néchin. Gonzague Mulliez, exonéré ! 
  • ... près de 500 membres et qui pèse 30 milliards d’euros...
  • Sylvie Menet : 24 rue d'Estaffiers à Templeuve (près de Néchin). Sylvie Menet , exonérée ! 


   

« Auchan-MULLIEZ, et vous, la vie vous l'aimez comment ? »

Nous demandons, par notre présence,
la ré-annexion fiscale du territoire français et populaire des Auchan-Hauts de France ! 

« Auchan-MULLIEZ : agir localement au quotidien » ! 

A bas l'exil fiscal !

Mulliers, Mullières de Néchin,
Auchan-MULLIERS, Auchan-Mullières de Néchin, Nous, peuple français et assimilé, né chain de corps et d'esprit, nous avons entendu votre prière.. «  Votre bien-être: c'est notre passion ».

Non ! 

Non, Patrick, non Jean-Luc, Mariette, Gonzague, Sylvie, Alix, Marie, Dorothée, Sonia (ainsi que tous vos enfants et petits enfants, cousins et arrières petits cousins), non, nous ne vous abandonnerons pas à l'exil, aussi fiscal soit-il.
Auchan Elysée
Nous sommes venus pour vous, pour repousser les frontières de l'injustice fiscale qui vous éloignent de vos racines. Oui, nous vous ramènerons au berceau de votre richesse, de notre richesse, car tous ensemble, tous ensemble, ouais, ouais, tous ensemble nous construirons des hôpitaux , des écoles, des bars écologiques, des toilettes sèches communales, des médias libres, de l'éducation, de la culture, bref des richesses. Par ce pique-nique anti-niqueurs de biens sociaux, fêtons aujourd'hui votre retour en France, terre de vos ancêtres et de vos Affaires, en déclarant (outre vos impôts, ah ah ah!), en déclarant Néchin

« Enclave fiscale équitable et tricolore ! » 

(selon les annexes 8 et 10 )

Interluttants et Précaires de tous les pays, unissons-nous !
Tous en Suisse, tous en Suisse ! Ouais! Ouais !

La coordination Interluttants 59-62/ Les étudiants de LIlle 1 et Lille 3/ Les Nuits Deboutistes/ Le collectif anonyme des boulimiques associés/ l'association Gay Fisc/ etc...

04 mai 2016

➤ AG Interluttants - Théâtre du Nord - Vendredi 7 mai 2016 - 12h00

RESTONS MOBILISÉS !

ORDRE DU JOUR :
- PRÉPARATION PROCHAINE COORDINATION NATIONALE
"LA PRÉCARITÉ, C’EST PAS DU CINÉMA"
- PRÉPARATION DU PIQUE-NIQUE FESTIF ET FISCAL

03 mai 2016

➤ AG Interluttants - Théâtre du Nord - Mercredi 4 mai 2016 - 12h00


Maintenons la pression,
informons-nous et diffusons l'info...

Compte rendu AG du 3 mai 2016 - Théâtre du Nord

Point présence Théâtre du Nord

rappel position du directeur via le directeur technique QG interluttants OK, AG OK, le reste non...

Lettre de Mobilisation/ infos interluttants


  • toujours besoin de monde!!!
  • Sollicitation des Lieux: toujours besoin de matériel
  • document commun pour mise à jour, prise en charge perso, onglet contact

Marie Ange et Raph vont s'occuper de réaliser une bande son à diffuser dans les salles

Bruno arrête reportages vidéo (trop de montages..)


  • idée: pour chaque action, une personne filme et envoie après à un monteur
  • APPEL A TOUS: LA COORDINATION A BESOIN DE MONTEURS!!!
  • idéé Marie-Pierre: présence d'un écran sur "la table de permanence" avec diffusion des différentes vidéos des actions, des vidéeos au niveau nationales ect..
  • Nathalie ajoutera à l'onglet vidéo du blog les vidéos existantes donc si vous en avez : Passez-lui

Permanences au Théâtre du Nord


  • changement des horaires : 11h- 19h (cette semaine pas de spectacle)
    • URGENT: QUASI PERSONNE POUR VENDREDI 6 ET SAMEDI 7 (besoin de monde!!!)
    • semaine prochaine: 11h- 1er entracte du spectacle (qui dure plus de 4h..) BESOIN DE MONDE  AUSSI POUR SEMAINE PROCHAINE POUR TENIR LES PERMANENCES

  • pour la table de permanence la sortir dès qu il fait beau pour une meilleure visibilité
  • mise en place d'un bloc de liaison-carnet de bord pour relayer les infos, les contacts et les choses à faire ou finir éventuellement ((les archives communiqués ect sont dans grand classeur gris)
  • ranger les sous de la caisse de soutien ds une enveloppe (la remettre à Lucie, Marie-Pierre.. pour l'ACLAC)

Banderoles


  • demande d'autorisation pour celle de la balustrade mais la met aussi de toutes façons sans attendre leur réponse
  • pour éviter qu elle ne disparaisse, ON LA MET LE MATIN ET ON L ENLEVE LE SOIR
  • plusieurs propositions de banderoles...
  • sont choisies auj par vote: " MEDEF A GENOUX, THEATRE DEBOUT et " QG DES INTERLUTTANTS
  • fabrication de ces 2 banderoles, le 4 mai au Théâtre du Nord à 14h
  • en attendant mise en place d'une banderole de récup avec les vieilles "c'est nous con va gagner"
  • TOUJOURS BESOIN DE TISSUS, TASSEAUX, BAMBOUS, PEINTURE POUR LES FABRIQUER

* proposition de faire plein d'autocollants et "d'en coller partout"
où et comment: atelier des bricoleurs de la Maison Folie de Moulins???

Actions


  • Hier l'AG s'est transformée en action car elle a été déplacée à Lille 3 en soutien aux étudiants menacés d'explusion par la direction (ils ont pu récupérer leur matos et sont toujours là-bas dans la salle qu ils occupent)
    > réactivité du mouvement
  • action 3 mai 8h30 sud rail cgt unef étudiants... pour bloquer train avec sénateurs et députés action partie trop en retard pour réaliser l'objectif...
  • action 3 mai 11h30 Mac Do grand place, puis celui de république collage affiches et distributions de tracts sur les emplois précaires

Action à venir :

  • Action interluttant le samedi 7 mai : RdV 11h à 4 cantons prévoir pique-nique et voitures

AG interpro le mardi 10 mai à 19h 30 dans la petite salle du TDN

Préparation organisation pour le spectacle de Pommerat

d'abord rencontrer l'équipe pour en discuter pour voir ce qu ils ont décidé mais plusieurs propositions à leur faire aussi
-les inviter à nos AG...accueil du public avec banderoles, passage pdt la représentation, mn de silence pdt le spectacle etc A VOIR en fonction d' eux...

Prochaine AG Mercredi 4 mai 12H-14H au TdN

Toujours mobilisés ? Pourquoi ?

Quoi de neuf ?

Jeudi dernier, a été signé un "accord historique" pour les intermittents.

Coooooool ! Et maintenant ?

Nous attendons que le MEDEF valide cet accord.
Jusqu'au 30 juin, le théâtre du Nord est notre QG de 11h00 à 19h00.
Donc, c'est loin d'être fini.

Que faire en attendant ?

- Venir au théâtre du Nord.
- Venir en AG. 
- Venir aux actions.
- Relayer les infos et mobiliser ses relations.

Tu hésites encore ?

Tu n'y connais rien, tu te sens largué-e ? 
Ne reste pas isolé-e et viens t'informer.
Un planning et une liste de choses à faire t'attendent près d'un café.

Notre nombre fait notre force !

02 mai 2016

➤ AG Interluttants - Théâtre du Nord - Mardi 3 mai 2016 - 13h00

On a besoin de chacun-e-s...

Un accord de "branche" ne suffit pas... 

L'accord UNEDIC est loin d'être signé !

Soyons toujours plus nombreux !

29 avril 2016

Opération "Médef paye tes impôts" à Lille



CHANSON (AIR DE PANAME D'EDITH PIAF)

Panama Panama Panama
Ils se sauvent avec tout ton pognon
Panama Panama Panama
Ils nous prennent vraiment pour des cons
Panama Panama Panama
Ils ne risquent même pas la prison

Le Medef et ses potes
Les évadés fiscaux
Ont des yachts
Grâce a tous tes impôts

➤ AG Interluttants - Théâtre du Nord - Vendredi 29 avril 2016 - 12h00

Rien n'est fini !
Mobilisé !

28 avril 2016

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU JEUDI 28 AVRIL 2016 – INTERLUTTANTS 59-62


Les négociations entre organisations de salariés et d'employeurs du spectacle ont abouti à un accord sur le régime d'assurance chômage spécifique aux intermittents.
Il comporte des avancées importantes répondant à nos revendications :
- le retour à la date anniversaire (calcul de nos droits à date fixe, 507 heures sur 12 mois)
- la fusion des annexes 8 et 10, techniciens et artistes
- l'élargissement de la prise en compte des heures d'enseignement artistique
- la valorisation des droits congés maternité et arrêts maladie.
Sont également actées :
- une amélioration de la clause de maintien des droits jusqu'à l'âge de la retraite
- la mise en place d'une commission de suivi et de recours pour les problèmes collectifs et individuels
- une clause de rattrapage sur deux ans en cas d'accident de parcours.
Refusant la lettre de cadrage du Medef demandant 185 millions d'euros d'économies, l'accord a trouvé un équilibre à partir de plusieurs éléments :
- un différé correspondant au nombre de jours de congés payés
- un abaissement du plafond du cumul allocations et salaires
- une augmentation des cotisations patronales de 1 %
- la fin des abattements pour frais professionnels.
Nous saluons l'esprit de responsabilité et de solidarité des partenaires sociaux de notre branche d'activité, qui ont su parvenir à cet accord, contrairement à d'autres partenaires sociaux (MEDEF, CFDT…), toujours prompts à nous taxer d'irresponsables et de privilégiés.
Nous restons mobilisés.
Nous attendons que le Medef valide ces propositions.
Nous continuons à occuper le Théâtre du Nord en grève ce jour.
Nous avons occupé le Centre des Impôts de Lille pour rappeler au gouvernement que l'argent de l'exil fiscal pourrait largement financer la protection sociale.
Gare aux illusions !
Nous refusons que l’État se substitue à la solidarité interprofessionnelle en prenant en charge une partie des économies demandées, ce qui nous fait redouter la création d'une caisse autonome.
Nous ré-affirmons que le régime des intermittents du spectacle s'inscrit au cœur de la solidarité
entre les travailleurs et qu'il peut devenir un modèle pour l'intermittence de l'emploi.
En ce jour de grève nationale, notre lutte s'inscrit dans le combat contre la loi travail qui annonce encore plus de flexibilité et de précarité pour les travailleurs. Nous exigeons son retrait total.
Alors que déjà six chômeurs sur dix ne sont pas indemnisés, le gouvernement demande 800 millions d'économies sur le dos des chômeurs.
C'est inadmissible, aucune économie sur le dos des plus précaires !
Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous.

➤ AG Interluttants - Théâtre du Nord - Jeudi 28 avril 2016 - 12h00


Maintenons la pression, continuons la mobilisation à Lille :

- Occupation du Théâtre du Nord,

- AG à 12h00 au TdN


(retour sur les négociations),

- Manifestation 

(départ à 14h30 - Porte de Paris),

etc...

26 avril 2016

Pas de RG en AG !

> CR de l''AG du mardi 26 avril 2016 - Théâtre du Nord - 12h00

Présents : intermittents, étudiants, Nuit debout

Bilan de l'occupation et des AG de la veille et échanges sur la lutte.

Décisions prises après vote :

  • reconduction de l'occupation du TDN jour et nuit
  • Rédaction d'un communiqué commun aux lieux occupés à l'attention du Feseac, Syndeac et structures culturelles
  • convergence des luttes revalidée
  • création et mise en place d'une charte sur la vie nocturne et accueil du public
  • rédaction d'un réponse à C. Rauck et son équipe sur notre positionnement quant à l'occupation du TDN
  • mise en place d'un accueil public dans le hall du TDN
  • rédaction d'un droit de réponse à la voix du nord suite à la parution d'un article aux infos erronées
  • Décision d'une ag chaque jour à midi au TDN pour la reconduction de l'occupation.
Divers :

  • Logistique : Steph. apporte cathering mercredi soir
  • Action : proposition de prise de paroles dans les structures culturelles publiques ET privées

➤ AG Interluttants - Théâtre du Nord - Mardi 26/04/2016 - 12h00


APPEL à FORTE MOBILISATION !

56 mars 2016 Théâtre du Nord - interluttants59/62

25 avril 2016

Communiqué public - Lille - 25/04/2016

Occupation des Interluttants 59/62
au Théâtre du Nord 

En ce dernier jour de négociations entre les représentants des syndicats employeurs et salariés concernant l’assurance chômage des secteurs artistiques et culturels, nous, Interluttants 59-62, occupons le Théâtre du Nord, faisant suite à d’autres occupations de théâtres nationaux et centres dramatiques partout en France : Montpellier, Bordeaux, Caen, Paris….et d’autres à venir…
Par notre présence permanente dans ce théâtre, nous appelons au positionnement et au soutien du SYNDEAC (Syndicat National des Entreprises Artistiques et Culturelles) à se conformer aux recommandations du comité de suivi parlementaire.

Notre mouvement de lutte est national et porte haut et fort les revendications suivantes :
  • Nous exigeons le retour à la date anniversaire : calcul de nos droits à une date fixe annuelle.
  • Nous voulons une fusion des annexes 8 et 10, techniciens et artistes. 
  • Nous réclamons dans un souci d’économie et d’éthique, un plafonnement mensuel des indemnités versées pour nos professions.
  • Nous refusons la lettre de cadrage du Medef, qui impose aux intermittents (4% des chômeurs) de combler 25% du déficit de l’Unedic. Cette économie exclurait un quart des intermittents indemnisés actuellement.
  • Nous demandons une meilleure prise en compte :
    • des heures d’enseignement artistique et technique dans notre calcul d’indemnités,
    • ainsi qu’une valorisation des droits en matière de congés maternité et d’arrêts maladie.
Depuis 2003, nous avons établi un nouveau modèle d’indemnisation des artistes et techniciens, plus équitable, économique et solidaire que celui appliqué actuellement, et validé aux tables de concertations demandées par l’Etat en 2014. 
Nos propositions n’ont jamais été entendues. 

Nous participons au mouvement de convergence des luttes. 
Nous soutenons les étudiants mobilisés contre la loi travail, les militants objets de la répression policière, les luttes syndicales des cheminots, les précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, et toutes les luttes en cours contre la loi travail. 
N’oublions pas que sur dix cotisants, seuls six chômeurs sur dix sont indemnisés.

Tout ceci est la conséquence d’une dette privée devenue une dette publique et transformée en « pacte de responsabilité » c’est-à-dire d’austérité.

Nous adhérons à l’appel à la grève générale à partir de jeudi 28 avril 2016.

> CR de l''AG du lundi 25 avril 2016 - Théâtre du Nord - 12h00

Ordre du jour : L'OCCUPATION DU THEATRE DU NORD ?

 Les discussions s'articulent alors comme suit :

Dans le cadre de la mobilisation pour défendre les propositions des intermittents du spectacle  – ainsi que leur profonde opposition ! Face aux négociations intersyndicales des règles de l'assurance Chômage UNEDIC, depuis quelques jours, des théâtres, un peu partout en France, sont occupés par les intermittents du spectacle ; bien souvent épaulés par des personnes mobilisées au sein du mouvement Nuit Debout.
De plus, Christophe Rauck, directeur du Théâtre du Nord, s'avère être l'un des membres de la représentation régionale du SYNDEAC (Syndicat National Des Entreprises Artistiques et Culturelles) dont la position vis-à-vis de ces négociations pour l'assurance chômage des intermittents du spectacle se heurte, là aussi, à une profonde opposition des intermittents mobilisés contre cette convention.
Même si, pour la première fois, une metteure en scène est à la tête de ce syndicat d'employeurs, en la personne de Madeleine Louarn, directrice du Théâtre de l’Entresort à Morlaix, un récent communiqué de celle-ci n'a fait que conforter le désaccord profond qui nous oppose et dont la base même (la réclamation d 'économies sous le prétexte fallacieux et récurent d'un contexte de crise économique) pose les bases, à la fois, de notre lutte contre cette négociation UNEDIC et des propositions exposées depuis 2003 par les intermittents du spectacles.

Une contextualisation de ces négociations intersyndicales est faite :
  • Ce mouvement de lutte date déjà de 2003 et s'est réactivé en 2014.
  • Cette année, comme les précédentes, la mobilisation s’opère. Mais, au fil des années, l'agacement s'amplifie. La disparition planifiée du régime des intermittents du spectacle semble un projet de plus en plus réel. Et il en va de même pour les autres annexes. La précarisation des travailleurs, l’hyper-flexibilité de l'embauche, l'affaiblissement des représentations syndicales et la stratégie d'isolement des différents corps professionnels orientent-ils n'y a plus à en douter – l'angle de travail de sape des acquis sociaux par une succession de politiques et de mesures d'inspiration libérale.
  • Aux yeux des Interluttants, ces nouvelles négociations, une fois de plus, n'augurent rien de bon. Le SYNAVI (Syndicat National des Arts Vivants) est exclu des discussions tandis que le FESAC (Fédération des Entreprises du Spectacle Vivant, de la musique, de l'audiovisuel et du cinéma) semble abonder dans le sens des économies à concéder. Le seul appui potentiel, comme les années précédentes, paraît bien être celui de la CGT qui, comme en 2014, ne signera vraisemblablement pas le texte final d'accord sur les assurances chômage (Régime Général et Régimes spéciaux confondus). Ces accords pour l'assurance Chômage UNEDIC font d'ailleurs écho à la loi travail, dite Loi El Khomri, qui subit, elle aussi, une forte opposition depuis plusieurs semaines (manifestations et cristallisation du mouvement Nuit Debout autour de celle-ci).
  • En 2014, une étude de Mathieu Grégoire et Olivier Pilmis, commandée par le Syndeac  (Quelle indemnisation chômage pour les intermittents du spectacle ?) démontre que les propositions du comité de suivi sont plus adaptées, plus justes et plus économes que les règles en vigueur depuis 2003 et qui excluent les plus fragiles au profit de salariés à hauts revenus.
  • En 2014 un recours a été porté auprès du Conseil Constitutionnel afin d'invalider les négociations UNEDIC de 2014. Notamment à propos des droits rechargeables applicables aux intermittents du spectacle. En 2015, le Conseil Constitutionnel a finalement donné raison aux requérants. Mais le gouvernement a contourné la décision prise par la loi.

Un vote est alors proposé afin d'acter un consensus autour des revendications principales dont nous nous faisons les défenseurs. Ces revendications sont les suivantes :
  • Refus des économies présentées actuellement pour une mise en avant du modèle proposé et des propositions du comité de suivi. 
  • Retour à la date d'anniversaire pour le calcul et le renouvellement des droits à l’indemnisation chômage. (507 heures sur 12 mois)
  • Fusion des annexes 8 (ouvriers et techniciens) et 10 (artistes) de la convention d'assurance chômage.
  • Meilleure prise en charge des situations d'arrêts maladie et maternité.
  • Calcul équitable du plafond mensuel du cumul Salaire + Indemnisations chômage.
  • Réévaluation de la prise en compte des heures d’intervention pédagogique pour les artistes, ainsi que pour les techniciens.

Suite au vote, le consensus des revendications est approuvé à l’unanimité.
La discussion s'enchaîne donc sur les modalités de l'occupation du Théâtre du Nord avant sa mise au vote.
Après débat, la mise au vote s'oriente alors sur les points selon lesquels il s'agirait de :
  • Occuper le théâtre en solidarité avec les autres scènes nationales déjà occupées.
  • Occuper le théâtre afin que son directeur, Chritophe Rauck, dont la position n'est pas suffisamment claire à nos yeux, soit contraint à se déclarer et à faire remonter, de part son poste de représentant régional du SYNDEAC,  nos revendications à la tête du syndicat actuellement à la table des négociations.
  • Occuper le Théâtre sans en bloquer l'activité afin de cohabiter en bonne intelligence avec les travailleurs qui en font la force et de pouvoir accueillir le public afin de l’informer de la situation. La pression économique par un blocage est, toutefois, une perspective à étudier.
  • Occuper le Théâtre afin de profiter des locaux pour y inviter les membres des syndicats, étudiants en lutte et des membres du mouvement Nuit Debout afin de contribuer à la convergence des luttes.

Suite au vote, la décision d'occuper le Théâtre du Nord est adoptée à la majorité.
Un groupe de quatre personnes est alors délégué afin d'en aller informer immédiatement la direction. Le directeur, Christophe Rauck, étant absent, c'est donc Nathalie Pousset, directrice adjointe, qui recevra la délégation et demandera qu'on lui remette une note formelle des modalités et revendications de cette occupation afin de pouvoir la transmettre aux personnes concernées. 

En conclusion, les personnes présentes, parmi lesquels des intermittents du spectacle, des étudiants, des membres de syndicats, des participants au mouvement Nuit Debout, des précaires, se retrouvent sur le fait que les mouvements sociaux doivent se durcir et converger. Mais cela sans, non plus, se bercer d'illusions. La convergence, bien qu'effective, est encore embryonnaire et les personnes mobilisées se doivent d'entretenir cette dynamique afin de l'amplifier. Car les décideurs politiques et financiers contre lesquels nous jouons gardent l'avantage du pouvoir et n'hésitent plus à dépasser les marges de la légalité. De son côté, le réseau médiatique généraliste entretient une information partiale et lénifiantes, tandis que nombre de citoyens sont, de par la pression de leur situation professionnelle, financière, voire culturelle, dans l'impossibilité de contribuer au mouvement social qui se fait actuellement.
Nous ne pouvons que constater qu’il est stratégiquement  nécessaire d'allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté. 

17 avril 2016

Communiqué de presse COORDINATION NATIONALE - Avril 2016 - Strasbourg

Communiqué de RECOURS RADIATION, des MATERMITTENTES
et de LA COORDINATION NATIONALE des INTERMITTENTeS ET PRÉCAIRES

réunis du 15 au 17 avril 2016 à Strasbourg

Depuis 30 ans, les gestionnaires de l’assurance chômage détournent nos cotisations, contractent des emprunts sur les marchés financiers, fabriquent la dette au seul profit des créanciers. Et, aujourd’hui, sous pression de Bruxelles, le gouvernement demande de faire 800 millions d’euros d’économies par an sur le dos des chômeurs, au nom de cette dette. Ce système-dette n’est qu’un outil pour précariser encore davantage nos existences.

Cette dette n’est pas la nôtre, nous ne la paierons pas !
Levons le voile sur la dette de l’UNEDIC par un audit citoyen.

Cette gouvernance mafieuse offre au MEDEF, syndicat des grandes entreprises et du CAC 40, le pouvoir de dicter les règles d’indemnisation des chômeuses et chômeurs. Cette mascarade de dialogue social ne sert que les intérêts de ceux qui la diligentent.
Nous exigeons la sortie du MEDEF des instances paritaires,
 de l’UNEDIC et de la Sécurité sociale.
Nous exigeons une autre gouvernance de l’assurance chômage.
Aujourd’hui, 90% des embauches se signent en contrats courts et/ou précaires (CDD, CDII, activité réduite, ...) La discontinuité de l’emploi se généralise : nous sommes ou deviendrons toutes et tous des intermittent-e-s de l'emploi.
Nous exigeons une autre gouvernance de l’assurance chômage.
6 chômeurs sur 10 ne sont pas indemnisés.
Nous exigeons que 10 chômeurs sur 10 le soient !
Les chômeurs sont contrôlés et traqués.
Nous exigeons la fin des contrôles par Pôle Emploi !
Partout en France, un mouvement social s’amplifie de jour en jour sur toutes les places publiques et réunit les citoyens de tous horizons.
Nous nous inscrivons dans la convergence des luttes, qui se construit sur le rejet total de la Loi Travail.
Nous, précaires, chômeuses et travailleurs en emploi discontinu, appelons les cheminotes, les agents
hospitaliers, les enseignantes, les fonctionnaires, les retraitées, les saisonniers, les intérimaires, les
chercheuses, les artisans, les professions libérales, les paysannes, les auto-entrepreneurs, les stagiaires, les TPE/PME, et tous les concernés... à rejoindre étudiantes et lycéens pour, tous ensemble, construire la grève.
Nous appelons au blocage économique, par tous les moyens possibles, jusqu’à ce que nos propositions soient entendues et mises en œuvre.

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous !