15 juin 2014

AG DIRECCTE - vendredi 13 juin 14h30

Anne C. : présidente d'AG.
Louise W. : prise de parole.
Mélanie SF : prise de note.

Communiqué de presse lu par Anne (pdte d'AG).
Envoyé sur riseup et à toute la presse ce matin (et publié sur le blog, facebook et twitter)

Action Nationale aujourd'hui : Marseille, Lyon, Toulouse, Rodez, Paris-Aubervilliers, Brest, Besancon...

Point de l'agrément : les Prud'Hommes.
Avant l'agrément, les salariés avaient leurs droits au chômage et les Prud'Hommes pouvaient demander le remboursement de ces indemnités aux employeurs. Aujourd'hui, ce sont les salariés qui devront rembourser (à hauteur de 16 000 €). Les salariés y réfléchiront à deux fois avant d'attaquer.
-> salariée de la DIRECCTE : déjà une réforme par le gouvernement précédent sur la représentativité [aujourd'hui moins démocratique qu'alors]

Les  intérimaires vont perdre une partie de leurs indemnités.
Les droits rechargeables mis en place à partir de contrats à 150h.
Nos annexes : réforme faite en 2003, qui revient à une règle d'insécurité sociale totale, fin de l'annualisation (aujourd'hui système de droits rechargeables déjà en place pour les intermittents). Nos droits sont aujourd'hui menacés à travers le différé d'indemnisation ajouté à la carence.
-> Comment le justifie- ils ? Pour faire des économies.

Négociations n'ont pas eu lieu à l'UNEDIC, mais au MEDEF (pas un endroit neutre) ; interruption de séance pendant une dizaine d'heures, puis signatures en 1/4 d'heure. On se pose la question des arrangements divers (postes, ...). Rappel : Denis Gautier-Sauvagnac a été condamné pour utilisation de fonds pour "fluidifier" les dialogues sociaux.

Proposition du comité de suivi : mis en place depuis 2003, avec des parlementaires, économistes et professionnels du spectacle. Seule mesure prise en compte mais pas complétement : 3 129 € maximum de cumul des salaires et indemnités. Seul secteur où il y a une augmentation des communications patronales.

Nos revendications :
  • retour à la date anniversaire. 507h sur 12 mois (car 10 mois ou 10 mois 1/2, problème du glissement des dates de renouvellement, certains cachets disparaissent. Fonctionnement totalement opaque. Le but est idéologique et tente de faire disparaitre la protection sociale qui permet aux précaires de vivre. Rappel : les cotisations des intermittents couvrent toujours les indemnités. Nous sommes excédentaires aujourd'hui 3,5% d'intermittents coutent 3,4%).
  • mise en place d'une annexe unique : fusion des annexes 8 et 10.
  • congés maladies et congés maternités doivent être revalorisés.
  • aujourd'hui, les ateliers et formations artistiques ne font pas parti du régime intermittent. Les heures effectuées dans le régime général doivent être prise en compte dans le régime intermittent.
  • maximum de 3 129 € (salaire et indemnités).
Tellement compliqué. Énorme changement avec 2003, c'est qu'il y a une proposition qui a été travaillée pendant 10 ans.
L'équation utilisée est totalement opaque dans le calcul des indemnités. Nous n'y avons pas accès.
Nous ne savons pas où nous serons dans trois mois.
Société flexible : régime des intermittents pourraient être étendu à toute la société.
Le but n'est pas forcément de faire de ce régime un modèle, car on parle de précarité.
Droit de grève : on ne prend pas le public en otage, on exerce un DROIT de grève.
Notion de capitalisation des heures, notion de métier qui disparaît. La compétence est remise en question.

Si nous sommes ici, c'est d'abords pour mettre une pression sur Rebsamen. Mais aussi, car il faut montrer que cet accord "casse"de l'assurance chômage entièrement (cela ne concerne pas que nous).
27 février : début de la mobilisation. Nous en sommes là parce qu'il ne s'est rien passé depuis.
Attention aux arguments sur "nous rapportons plus que" car on nous demande d'être rentable et la culture comprend aussi Disney land et le Château de Versailles. [idée de prendre les témoignages dans un carnet].

Rappel : les salaires n'ont pas augmenté depuis 87.

Demande de Radio Campus : invitation à un direct ce soir. Louise et Maxime.

Point d'actus :
  • directeur de cabinet du préfet qui arrive.
  • Tournage dans l’Artois : vote des techniciens et artistes, lundi pour la grève. Pas forcément grève, mais quelque chose de toutes façons.
Conséquences aujourd'hui : on ne peut plus travailler et penser librement à cause du calcul à faire pour nos heures. On passe à la chasse aux heures.

-> fin de l'AG ouverte.

(Lyon partis de la DIRECCTE ; François Rebsamen sera à Lyon lundi à 15h. Réunion des techniciens des Nuits de Fourvière à 17h. ).
15h30 : France 3 débarque. 2 solutions, soit on fait l'interview dehors avec tout le monde dans le cadre, soit Dominique et Olivier descendent seuls. De toute façon, à 16h, les forces de l'ordre nous virent.
Vote :
    - on reste :
    - on sort :
    - abstention : 
Nous sommes restés jusqu’à l’évacuation par les forces de l’ordre, sans résistance, ni violence.